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130. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

  Le roman commence un soir d’été en 1872. […] » — Mon avancement est fichu pour cinq ans, dit mon père le soir en se couchant. […] Leurs pieds, naturellement petits, étaient chaussés ce soir, dans d’irréprochables bottines de satin. […] mon Dieu, et mon dîner de ce soir que j’oubliais, et celui de demain, et celui d’après-demain. […] Qui, le soir, dans les prés, courent avec des ailes.

131. (1896) Le livre des masques

L’Aube pâle s’est vue à des eaux mornes Et les faces du soir ont saigné sous les flèches Du vent mystérieux qui rit et qui sanglote. […] Je respirais parmi le soir, ô pureté, Mon rêve enveloppé dans tes voiles de femme. […] Le « Poil-de-Carotte, tu fermeras les poules tous les soirs » est égal en vérité burlesque aux mots les plus fameux des comédies célèbres, et il en est à la fois le Cyrano et le Molière, et cette galère ne lui sera pas volée. […] Il y a dans son œuvre plusieurs pages qui donnent un peu l’impression de beauté que l’on pourrait ressentir devant un crapaud congrûment pustuleux, une belle syphilis ou le Château Rouge à onze heures du soir. […] Les Assis et le Bateau ivre, voilà l’excellent Rimbaud, et je ne déteste ni Oraison du soir ni les Chercheuses de Poux.

132. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

Elle reçut en pleine figure la tiède caresse d’un soir de fenaison. […] Je partis et j’écrivis ce récit qui date d’hier soir. […] Un soir, Maxime apprend que son père est mourant au Havre ; il part. […] Quand on le mettait le soir à côté d’elle, elle restait tranquille jusqu’au lendemain. […] Le soir, j’en parlai à mon père dans une grande émotion.

133. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Theuriet, André (1833-1907) »

André Lemoyne Ce qui ressort surtout des poèmes d’André Theuriet, c’est l’amour de la nature forestière, l’intime souvenir de la vie campagnarde et, en même temps, une pitié profonde pour les souffrants, les déshérités de ce monde qui vont courbes sur la glèbe ou errants sur les routes, à l’heure où le soir tombe et quand s’illumine dans la nuit la fenêtre des heureux. […] Aujourd’hui, nous avons le Jardin d’automne, des pensées d’arrière-saison pour ainsi dire, des effets du soir de la vie.

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