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10. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pilon, Edmond (1874-1945) »

Pilon, Edmond (1874-1945) [Bibliographie] Les Poèmes de mes soirs (1896). — La Maison d’exil (1898). […] Parmi les Poèmes de mes soirs, nous citerons les Élégies, dédiées à Stuart Merrill. […] Mais je m’attarde à ces Poèmes de mes soirs, et déjà dans de jeunes revues Edmond Pilon publie les premiers vers de sa Maison d’exil, plus libres, plus francs encore et plus aimables que ceux des Poèmes de mes soirs, et qui détruisent les légères critiques qu’on pourrait adresser à son premier livre, puisque dépassées. […] Lionel des Rieux S’il vous plaît de voir un appareillage vraiment miraculeux, je vous ouvrirai le livre (Les Poèmes de mes soirs) à la première page : Appareillons vers l’horizon clair des étoiles, Parmi les boucliers qui jonchent les galères, Carguons la vergue autour du mât, carguons les voiles.

11. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134

Il a dit le charme enveloppant et imprécis des soirs. […] Elle cueillait ses jours en souriant, sans voir Qu’un peu d’elle mourait avec eux, chaque soir. […] Seule, une femme assise Sur un vieux banc de bois que la mousse a verdi Rêve languissamment dans le soir attiédi. […] — Prononces-tu mon nom le soir lorsque tu pleures ? […] Pourrais-je donc ce soir te regretter encor ?

12. (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique

Pourtant oui, ces vers réveillent en moi les odeurs des soirs d’été. […] Le soir, pour elle, sera tiède et doux comme des bras d’amant. […] Elle voudrait « perdre cet air d’avoir touché l’ombre de Dante » et pouvoir être aimée un soir, un divin soir, Par un blond Titien qui me tiendrait captive. […] Quel sentiment désolé d’être absente D’un soir aux pentes d’or, d’un cœur et d’un pays ! […] Ce soir est las, tout-puissant et terrible.

13. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

» Renan est très monté, très parleur ce soir. […] C’était le soir. […] Le soir il va dîner chez Véry. […] Le parc à neuf heures du soir. […] Le matin vous mène au soir sans de l’imprévu.

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