Si encore ce jeu servait à quelque chose ! […] Ici intervient Thouvenin : « À quoi cela servirait-il ? […] que sert de se défendre au dehors quand le combat est en nous-même ? […] Est-ce pour « aimer Dieu, le servir et par là mériter la vie éternelle » ? […] Il appelle ses clients « messeigneurs », et les fait servir par des académiciens.
Mais il détériore les instruments dont il se sert avec négligence, avec maladresse. […] … « À quoi servirait-il que Henri recouvrît un jour sa liberté ? […] Il a bien servi son austère idéal. […] Il ne resta qu’une fantasmagorie inconsistante et bien réglée, à laquelle mon habitude servait de loi. […] Aucun des mots récents qui servent à désigner des découvertes contemporaines n’est mystérieux.
La religion ne vous sert plus que comme une machine bonne à amener des dénouements. […] Il s’en sert comme d’un instrument dont il a été l’inventeur et dont il connaît seul le secret. […] Ce jour-là, Jacquemont n’avait pas trouvé d’obstacle ; bien au contraire, des soldats apostés au pied de la forteresse lui avaient servi de guides. […] Jacquemont lui donna une bouteille de râkh, qui lui servait d’esprit-de-vin pour ses préparations anatomiques, et qui était de force à prendre feu dans le gosier du mécréant. […] Saint-Julien trouve là un beau logement, préparé tout exprès pour lui dans le palais, un petit page pour le servir, une fille d’honneur pour l’habiller des pieds à la tête.
Il calomniait même l’improvisation, et ne voyait pas qu’en allant en gros au plus pressé, le bon sens trouve souvent son compte ; il pensait que l’improvisation et le peu de précision qu’elle entraîne d’ordinaire avaient contribué à tout perdre dans les assemblées publiques ; il aurait voulu qu’on pût être astreint, à la tribune, à se servir d’une sorte de langage analytique, algébrique, où l’expression ne dépassât jamais l’idée : chimère de Condorcet ! […] Principal rédacteur et conseiller de la Constitution de l’an ni, il mérite que ceux même qui s’en servent pour la combattre, et que Fructidor ira -frapper, disent de lui, par exception : « Daunou, du moins, est avec les honnêtes gens. […] Combien donc sont à déplorer les dissensions cruelles auxquelles l’inévitable diversité de ces signes a servi de cause ou de prétexte, et qu’il semble aisé de comprendre qu’en de telles matières le plus sûr moyen d’être équitable et raisonnable, c’est d’être fort tolérant ! […] Il se levait d’ordinaire à quatre heures du matin ; sa lumière (lorsqu’il habitait la rue Ménilmontant) servait, dans les saisons obscures, de signal et d’horloge aux jardiniers et maraîchers de ces quartiers pour se lever eux-mêmes. […] » L’auteur n’a pas l’air d’admettre qu’au dedans on ait pu servir l’Empire par d’autre motif que par corruption et par cupidité.