ce qui est même un secret de la Providence, dans laquelle nul de nous ne saurait pénétrer. » Et il en appelle, tout en s’humiliant, à cette justice tardive et à cette immortalité qui s’assied sur la tombe : Cineri gloria sera venit. […] Le grand secret de ne pas s’ennuyer ni s’affliger en vieillissant est d’avoir des goûts à notre portée, et dont en même temps l’objet soit plus long que la vie.
On devine bientôt le secret : la mère d’Aurélie, séparée de son mari par incompatibilité d’humeur et par ennui de se voir incomprise, est une personne célèbre, qui a fait le contraire de ce que Périclès recommandait aux veuves athéniennes, qui a fait beaucoup parler d’elle, qui a demandé à ses talents la renommée et l’éclat, à ses passions les émotions et l’enivrement à défaut de bonheur. […] On lui apprend le secret et l’embarras de son existence ; et quant au mariage avec Jules Daruel qui l’aime, qu’elle aime, et à qui elle serait heureuse d’apporter, dans les épreuves de la vie, les trésors de son cœur et de ses affections, on lui signifie nettement qu’il y faut renoncer : « Vous voulez être, lui dit M.
Il lui manque un titre, un état régulier, un nom ; mais ce nom de moins, et qu’elle avait ambitionné, était pour elle une blessure secrète, une épine au cœur. […] Je vais traduire quelques uns des passages de cette correspondance si honorable pour tous deux ; ils feront mieux connaître Mme de Boufflers que toutes les anecdotes et tous les propos de société : ici nous sommes avec un ami dans le secret du cœur.
Il y a de ces épithètes moitié morales, moitié naturelles, essentiellement poétiques, qui font entrer dans le secret des choses et en éveillent le sentiment intime en nous. […] Ils ont appris d’elle ce secret de simplicité, qui est la clef de tant de mystères.