Rollin disoit, que cette maxime qui ne donne des bornes à la science de l’Orateur que celles de l’Univers, lui avoit semblé fastueuse, jusqu’à ce qu’il eût connu le grand Cochin.
La vérité humaine est semblable au triangle, qui ne peut avoir qu’un seul angle droit, comme si la nature avait voulu graver une image de notre insuffisante rectitude dans la seule science réputée certaine parmi nous.
Introduction Nous avons au livre premier établi les principes de la Science nouvelle ; au livre second, nous avons recherché et découvert dans la sagesse poétique l’origine de toutes les choses divines et humaines que nous présente l’histoire du paganisme ; au troisième, nous avons trouvé que les poèmes d’Homère étaient pour l’histoire de la Grèce, comme les lois des douze tables pour celle du Latium, un trésor de faits relatifs au droit naturel des gens.
Certes, l’idée du sommeil, comme telle, n’agit pas physiquement sur les organes ; au point de vue particulier des sciences de la nature on ne saurait admettre, avec M. […] Mais la sympathie à distance et l’hyperacuité exceptionnelle des sens iront en soi rien de contraire aux données de la science. […] Selon nous, une science plus avancée fera reconnaître que la conscience est, pour ainsi dire, essentiellement polarisée, alors même que les deux pôles, moi et non-moi, ne sont pas conçus par l’intelligence dans leur essentielle antithèse. […] Si on s’intéresse aux généralisations de la physique moderne, comment ne s’intéresserait-on pas davantage encore aux grandes conclusions de la psychologie, qui touchent de si près à la morale, à la science sociale, enfin à la métaphysique et à la religion ? […] Une science plus avancée que la nôtre découvrira la vie partout, et, avec la vie, du mental à un degré quelconque, de la sensation et de l’appétit ; si bien qu’on aura fini par exorciser le fantôme de l’inconscient et par reconnaître ce que nous avons proposé d’appeler l’ubiquité de la conscience.