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390. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461

Serait-ce de l’héritage des monuments de l’antiquité, et de l’avantage d’avoir été dirigés par les documents de savants prédécesseurs ? […] Molière n’eût donc pu déployer si largement les hautes facultés de son génie comique, si, tout savant qu’il était, il n’eût pas été vertueux. […] » C’est en parlant de tout en ce langage de carnaval, que le savant docteur déguisa si burlesquement la royauté, la papauté, le clergé, les congrégations monacales, les corps savants, les universités, en ridicules et fortes mascarades, en facéties de risible mémoire, plus puissantes contre les superstitions et contre la barbarie que les plus graves déclamations de l’éloquence. […] Cependant ce nombre d’idées principales, inculqué dans sa tête, ne lui suffira pas pour en bien connaître les règles, s’il n’a pu suffire au savant Boileau lui-même pour ne se pas tromper. […] Deux fois notre savant auteur fut obligé de se défendre : l’inimitié qui le poursuivit nous fut profitable, puisqu’elle le contraignit à mettre le public dans la confidence de ses beaux Secrets et de son droit caractère.

391. (1903) Propos de théâtre. Première série

C’est le livre d’un savant, d’un penseur et d’un faible dialecticien. […] Les femmes savantes. […] De là aussi ce qu’il y a d’excessif dans ses théories ou dans ses manifestes contre la science et les savants. […] La critique savante sur le Tartuffe bat son plein. […] Suffit-il de critique savante ?

392. (1904) Propos littéraires. Deuxième série

Ceci est exactement de l’alexandrinisme : le concours et le concert de savants et d’artistes, tantôt savants et artistes se donnant la main et se passant leurs notes, tantôt savants et artistes se confondant dans le même homme, le tout en vue de réconcilier, de faire revivre et d’illustrer une partie importante, oubliée ou méconnue ou négligée ou qui menace de l’être, de l’histoire de l’art. […] Descartes n’est cité ici que comme savant et savant chimérique, Pascal que comme auteur des Provinciales, et Malebranche n’est pas nommé. […] Il n’y a rien de plus noble que cet idéalisme du savant désintéressé. […] Et d’abord il est très savant. […] « Tout savant sent le cadavre », a dit joliment quelqu’un dont M. 

393. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 408

Valois, [Adrien de] frere puîné du précédent, Historiographe de France, & savant Critique, comme lui, mais plus modeste.

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