La conscience brille comme une flamme sainte dans les ténèbres du doute, et le jour froid du devoir qu’elle impose devient peu à peu la lumière éclatante d’un soleil vivifiant. […] L’Évangile a fait briller aux yeux des hommes l’image radieuse d’une liberté sainte et d’une sainte égalité, et maintenant les hommes marchent de révolution en révolution, incapables de l’atteindre, plus incapables encore de l’oublier. […] Dans l’intervalle, le 11 avril 1840, il avait reçu la consécration au saint ministère. Le discours qu’il prononçait à cette occasion montre la profondeur du sentiment chrétien, la sainte émotion et la certitude joyeuse qui conviennent à un vrai disciple. […] Ils se produisent ensemble et se développent concurremment, parce que Dieu a créé l’homme, non pas saint ou méchant, mais imparfait et perfectible.
Bossuet a voulu tirer de l’Écriture sainte toute une politique, et il s’est trompé.
Huet en a profité d’avance ; dans sa manière d’envisager et de peindre la nature, il serait tombé tout à fait d’accord avec Hoffmann et avec le petit Maltais ; voici le passage : « Saisir la nature dans l’expression la plus profonde, dans le sens le plus intime, dans cette pensée qui élève tous les êtres vers une vie plus sublime, c’est la sainte mission de tous les arts.
Elle va, elle erre dans ces bois bien des jours et des nuits, priant la Vierge et les saints, maudissant Margiste, et se répétant maintes fois : « Que diraient le roi Floire et la reine Blanche-fleur, s’ils savaient que Berte, leur fille, est ici ?