C’est ce côté toujours noble, toujours héroïque du type romain que madame Allart a voulu nous représenter dans Sextus, favori d’un cardinal, peut-être son fils, intendant de ses troupeaux dans les Maremmes, et l’un des hommes les plus distingués et les plus inutiles, hélas ! […] L’éternelle pensée de ce qu’il y a encore au fond du génie romain, exalte et dévore Sextus.
Les Grecs ont surtout été remarquables par la grandeur des hommes ; les Romains, par la grandeur des choses. […] n’envions pas aux Romains leur Tacite, s’il faut l’acheter par leur Tibère !
Un homme capable par les forces de son génie d’être un grand poete, et qui pourroit tirer de son propre fond toutes les beautez necessaires pour soutenir une grande fiction, trouveroit mieux son compte à traiter un pareil sujet dans lequel il n’auroit point à éviter de se rencontrer avec personne, qu’il ne pourroit le trouver en maniant des sujets de la fable ou de l’histoire grecque et romaine. […] Virgile et Lucain ont pris leurs sujets dans l’histoire romaine.
La quantité de tragédies grecques, romaines et bibliques, qui sortent en ce moment des portefeuilles ou qui sont sur le chantier, est innombrable. Qui me délivrera des Grecs et des Romains ?