Quant à sa carrière, on ne lui laissa pas le temps d’y songer : « On me fit entrer à douze ans, dit-il, dans le régiment des Gardes (françaises), dont le roi me promit la survivance, et je sus, à cet âge, que j’étais destiné à une fortune immense et à la plus belle place du royaume, sans être obligé de me donner la peine d’être un bon sujet. » A quatorze ans, il commença sa carrière de Richelieu et de don Juan. […] Dans les conversations que nous eûmes ensemble, il me parla avec beaucoup de vérité sur la situation de la France, avec intérêt sur celle du roi, avec mépris sur l’Assemblée et sur les partis qui la divisent ; il me témoigna un désir extrême qu’on rendît au roi sa dignité, sa liberté, son autorité ; à la monarchie son ancienne constitution, ou du moins à quelques changements près, que les circonstances rendaient inévitables. […] Quel assujettissement de caractère, au fond, et quel esclavage sous le faste de ces rois de la mode, qui en sont les premiers courtisans, et qui ont l’air de diriger les caprices de leur temps, quand ils en dépendent ! […] On ajoute que, dans un sentiment plus élevé, il s’écria à l’instant de la mort : « J’ai été infidèle à mon Dieu, à mon Ordre et à mon Roi : je meurs plein de foi et de repentir39. » On aime à penser qu’en ce moment de suprême équité, un autre nom, une autre infidélité lui serait revenue encore en mémoire, et qu’il se serait dit quelque chose de plus à lui-même s’il avait pu prévoir que, quelques mois après, sa femme, cette modeste, charmante et vertueuse femme dont il a si indignement parlé, et dont tous, excepté lui, ont loué l’inaltérable douceur, la raison calme et soumise, et les manières toutes pleines de timidité et de pudeur, monterait à son tour sur l’échafaud.
Le roi et le lépreux. […] Le joli fils de roi. […] Le lion n’est pas toujours pour eux le roi des animaux et l’éléphant leur paraît plus souvent digne de ce titre d’honneur. […] Quoi qu’il en soit, il est un fait à retenir c’est qu’à part le titre de roi donné à l’éléphant on ne voit pas trace dans les fables indigènes d’une société animale constituée avec ses marabouts, ses parasites des puissants, ses dignitaires et ses magistrats, bien que la société indigène offre des exemples d’un semblable état de choses29. […] Damel signifie « roi » en cayorien.
J’ai dit qu’il y avait deux sortes de rois. Dans chaque ruche il y a plusieurs rois et non un seul roi. La ruche périt si elle n’a pas des rois suffisants. […] Si cependant il y a un grand nombre de rois, la division se met dans la ruche. […] Le roi ne passe point par l’état de ver : il devient abeille tout d’abord.
Suivent Ossian, le roi des chants, et Gaul, le premier des mortels. […] Il fut reçu magnifiquement par Larmor, roi de cette île, et vassal du souverain de Loclin. […] Ton roi fuira devant Fingal. […] Oui, je vais te rejoindre, ô roi des héros ! […] Quel autre serait-ce que le fils de Comhal, que Fingal, ce roi fameux par ses exploits ?