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289. (1924) Souvenirs de la vie littéraire. Nouvelle édition augmentée d’une préface-réponse

» Daudet riait d’un beau rire de jeunesse. […] Le poète se mit à rire. […] Boylesve ne riait pas. […] Il riait à propos de tout. […] Le cocher ne put s’empêcher de rire. — Riez, mon ami, dit sévèrement Mariéton.

290. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 357-358

Les obscénités étoient les plaisanteries de son temps, & rendoient l’art de faire rire & d’amuser moins difficile.

291. (1923) Nouvelles études et autres figures

Il ne respire jamais hors de son métier, qui est de faire du rire. […] Il nous fera rire même de la mort. […] Avec lui on rit de l’honnête homme et l’on rit du monstre. On rit de ce qui est sympathique et l’on rit de ce qui épouvante. […] Je m’amuse et je ris.

292. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »

Le fabuliste n’excite ni le gros rire, où il entre un peu de mode, ni les larmes, qui sèchent si vite. […] Tel passage qui provoquait le gros rire dans les pièces de Molière n’émeut plus notre parterre ; il rira plutôt d’un jeu de mots dans le goût de notre temps, d’une pointe, de quelque phrase de grand style mise dans la bouche d’un niais. […] Les lecteurs sont spectateurs, et toutes les émotions qu’on éprouve au théâtre, la fable nous les donne en petit ; émotions douces, en deçà du rire et des larmes, quoique telle fable gaie nous fasse plus que sourire, et que plus d’un visage se soit mouillé en lisant les Deux Pigeons.

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