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1288. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome II

Ce mot revient sans cesse sous la plume de Balzac. […] Il faut en revenir là, et c’est ce que je disais, hier, dans une des conférences de la récollection des X. […] Un renouveau de force revient au malade devant ce consentement. […] Sa tenue, — il faut en revenir à ce terme très expressif dans sa concision, — répugne en toute circonstance à l’éclat. […] Osman pacha revenait d’Angleterre.

1289. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

Il revient d’Allemagne, où il est prisonnier depuis le commencement de la campagne. […] Nous revenons. […] Je reviens, voyant aux portes et aux fenêtres, tous les habitants des quais, les yeux dirigés vers Issy. […] Enfin, au bout de deux jours, une petite fille court jusqu’à Meudon, et revient avec le permis, une bière et un prêtre. […] Je reviens dans la salle à manger, et là, agenouillé, et paré aussi bien que possible, voici le spectacle que j’ai par le rideau entr’ouvert de la fenêtre.

1290. (1895) Hommes et livres

Mais on peut dire, sans le diminuer, que sa méthode, qui fut à son heure un progrès, serait un recul aujourd’hui si l’on prétendait y revenir. […] Cependant on commence à revenir à une plus saine appréciation des choses. […] Ils en reviennent toujours là : l’imagination du spectateur français, voilà où se fonde la nécessité des règles. […] Un nouvel arrivage était un laissez-passer pour revenir. […] Il faut, pour comprendre cette transformation décisive de la comédie, revenir à Destouches.

1291. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) » pp. 145-224

Elle se dit qu’elle n’était sûre de rien, que se perdre de vue, c’était se perdre ; et l’idée que Marius pourrait bien lui revenir du ciel, lui apparut, non plus charmante, mais lugubre. « Puis, tels sont ces nuages : le calme lui revint, et l’espoir, et une sorte de sourire inconscient, mais confiant en Dieu. […] La mère y était, ouvrant ses ailes en éventail sur sa couvée ; le père voletait, s’en allait, puis revenait, rapportant dans son bec de la nourriture et des baisers. […] Et tout est bien, pourvu que la lumière revienne et que l’éclipse ne dégénère pas en nuit.

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