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344. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Lamartine »

Toujours est-il que, Lamartine ayant eu par bonheur « du génie », sa « facilité » est un charme à quoi rien ne ressemble. […] Je précise maintenant : c’est aux plus anciennes hymnes  à celles où le panthéisme n’est qu’en germe et n’a pas encore enfanté le pessimisme bouddhique  que ressemblent particulièrement certaines Harmonies. […] Ils ressemblent à tout le monde. […] Chez les bêtes, l’amour ressemble souvent à une fureur, est un bond sur une proie, s’accompagne de griffes enfoncées dans la chair. […] Or, il ressemblait physiquement, vers la fin, à un vieil aigle, et c’était la véritable figure de son âme.

345. (1823) Racine et Shakspeare « Préface » pp. 5-7

Préface Rien ne ressemble moins que nous aux marquis couverts d’habits brodés et de grandes perruques noires, coûtant mille écus, qui jugèrent, vers 1670, les pièces de Racine et de Molière.

346. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre VIII. Des Anges. »

L’Ange de la nuit repose au milieu des cieux, où il ressemble à la lune endormie sur un nuage ; ses yeux sont couverts d’un bandeau d’étoiles ; ses talons et son front sont un peu rougis de la pourpre de l’aurore et de celle du crépuscule ; l’Ange du silence le précède, et celui du mystère le suit.

347. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Bachelier  » pp. 147-148

Les animaux sont bien, et le paysage a de la grandeur et de la noblesse ; mais l’eau qui s’échappe du pied du rocher ressemble à de la crème fouettée, à force de vouloir être écumeuse.

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