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24. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367

* * * Après des mois, bien des mois passés, je reprends la plume, tombée des mains de mon frère. […] Tout à coup le voici qui reprend le volume, le met devant lui, et veut lire, veut absolument lire. […] reprend-il, je sais combien je t’afflige, mais je veux souvent et je ne peux pas (textuel). » Et sa main serrait la mienne, avec un « pardonne-moi » lamentable. […] Me voici relevé et remplaçant Pélagie près du lit de mon pauvre et cher frère, qui n’a pas repris la parole, qui n’a pas repris connaissance, depuis jeudi à deux heures de l’après-midi. […] … Un autre a repris : « C’est le moment, si Monsieur a quelque souvenir à mettre dans la bière ? 

25. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le comte de Gasparin » pp. 100-116

Non pas celui de Luther ou de Calvin ou de personne, ni même l’apostolique du comte de Gasparin, — cette pointillerie, comme aurait dit Bossuet, dans le dédain de son bon sens, cette pointillerie à examiner, travail de Pénélope toujours repris par qui a la fantaisie de le reprendre, — mais le protestantisme primitif, éternel, qui date du paradis terrestre, disait Lacordaire, et qui naquit le jour où Satan dressa contre Dieu le pourquoi de toutes les révoltes… Le chez soi du comte de Gasparin, c’est l’individualisme sans limites, c’est le plein vent de la liberté, c’est le radicalisme absolu ! […] Ici, la Critique purement littéraire reprend ses droits, et il me tardait qu’elle les reprît !

26. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 45-49

Après avoir fondé & gouverné son Institut, il se démit de sa place, & voulut la reprendre ». […] Les trois Abbés qui gouvernerent son Ordre pendant sa vie, furent nommés d’après son choix ; & s’il eût eu envie de reprendre le gouvernement du Cloître, rien ne lui étoit plus facile que d’obtenir pour lui-même ce qu’il n’avoit jamais sollicité que pour les autres.

27. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312

c’est donc là, reprend l’adolescent, un des plus forts domaines de la Crau ? […] … Le garçon se tut un petit moment, puis reprit : Quand Vincenette était avec nous, et que, toute jeune, elle gardait encore la cabane, pour lors c’était un plaisir ! […] Ils reprirent cependant bientôt haleine. […] dis ensuite ce que fit, étant nonnain, Magali, qui déjà, pauvrette, s’est faite chêne et fleur aussi, lune, soleil et nuage, herbe, oiseau et poisson. » « De la chanson, reprit Nore, je vais vous chanter ce qui reste. […] » À ces mots le vannier reprit son sac et son bâton derrière la porte.

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