Verdier, [Antoine du] Seigneur de Vauprivat, né à Montbrison en 1544, mort en 1600 ; laborieux Compilateur sans jugement & sans méthode, qui n'a pas laissé de se rendre utile, en son temps, par sa Bibliotheque des Auteurs François, qui n'est aujourd'hui d'aucune utilité ; mais que les Remarques de M. Rigoley de Juvigny, qui vient d'en donner une nouvelle édition, rendent du moins intéressante pour les curieux.
« — Monsieur, reprit l’enfant, rendez-moi ma pièce. […] rendez-moi mes quarante sous, s’il vous plaît ! […] Ceux-ci refusent longtemps de la rendre, dès qu’ils savent que Jean Valjean ou M. […] — Rendez-vous ! […] — La garde meurt et ne se rend pas !
C’est la vie moderne, observée surtout dans ce qu’elle a de fébrile et d’un peu fou, sentie et rendue par les plus subtils et les plus nerveux des écrivains. […] Mais rendre ça ! […] Ils sont sortis de là tout préparés à sentir et à rendre le pittoresque propre à notre époque. […] Elle le fait dans les meilleures intentions du monde, par religion du nom paternel, surtout pour rendre impossible le honteux mariage de son frère. […] En un mot, leurs descriptions, comme celles de tous les grands peintres, rendent en même temps la figure exacte et l’âme des choses à un moment donné.
Le projet primitif des croisés était de se rendre directement de Venise dans la terre sainte. […] Et n’est-ce pas la considération même du temps que mettent les langues à se former, qui devrait les rendre respectables, et les préserver de la témérité des innovations ? […] A cette école où il était battu quand il variait à dire ses leçons de latin, il battait ses camarades, qui d’ailleurs le lui rendaient bien. […] Il fut calomnié auprès de sa dame par Malebouche (la Calomnie), ce personnage que nous verrons dans le Roman de la Rose, et qui rend de si méchants offices aux amants. […] S’il préférait les bons, c’est moins parce qu’ils honorent et légitiment le succès, que parce qu’ils le rendent plus certain et plus facile.