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498. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 422

Verdier, [Antoine du] Seigneur de Vauprivat, né à Montbrison en 1544, mort en 1600 ; laborieux Compilateur sans jugement & sans méthode, qui n'a pas laissé de se rendre utile, en son temps, par sa Bibliotheque des Auteurs François, qui n'est aujourd'hui d'aucune utilité ; mais que les Remarques de M. Rigoley de Juvigny, qui vient d'en donner une nouvelle édition, rendent du moins intéressante pour les curieux.

499. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (3e partie) » pp. 5-79

« — Monsieur, reprit l’enfant, rendez-moi ma pièce. […] rendez-moi mes quarante sous, s’il vous plaît ! […] Ceux-ci refusent longtemps de la rendre, dès qu’ils savent que Jean Valjean ou M.  […]Rendez-vous ! […] — La garde meurt et ne se rend pas !

500. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Edmond et Jules de Goncourt »

C’est la vie moderne, observée surtout dans ce qu’elle a de fébrile et d’un peu fou, sentie et rendue par les plus subtils et les plus nerveux des écrivains. […] Mais rendre ça ! […] Ils sont sortis de là tout préparés à sentir et à rendre le pittoresque propre à notre époque. […] Elle le fait dans les meilleures intentions du monde, par religion du nom paternel, surtout pour rendre impossible le honteux mariage de son frère. […] En un mot, leurs descriptions, comme celles de tous les grands peintres, rendent en même temps la figure exacte et l’âme des choses à un moment donné.

501. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »

Le projet primitif des croisés était de se rendre directement de Venise dans la terre sainte. […] Et n’est-ce pas la considération même du temps que mettent les langues à se former, qui devrait les rendre respectables, et les préserver de la témérité des innovations ? […] A cette école où il était battu quand il variait à dire ses leçons de latin, il battait ses camarades, qui d’ailleurs le lui rendaient bien. […] Il fut calomnié auprès de sa dame par Malebouche (la Calomnie), ce personnage que nous verrons dans le Roman de la Rose, et qui rend de si méchants offices aux amants. […] S’il préférait les bons, c’est moins parce qu’ils honorent et légitiment le succès, que parce qu’ils le rendent plus certain et plus facile.

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