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443. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Malosse, Louis (1870-1896) »

La plupart de ses poèmes sont des récits qui rappellent la manière de la Légende des siècles, et ce mélange de l’épique et du lyrique qui est une des conquêtes et qui fut un des charmes du xixe  siècle.

444. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » p. 237

Cet Ouvrage, qui suppose des recherches laborieuses, & rappelle des révolutions intéressantes, est écrit avec sagesse, naturel, & simplicité.

445. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Deshays » p. 101

Il m’a rappelé plusieurs fois.

446. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Théocrite »

A propos de cette image du petit Ménalcas qui se dévore de honte d’avoir été vaincu, et que le poète compare à la jeune vierge pleurant sur son hyménée, il faut se rappeler cet admirable cri de Sapho, par lequel une nouvelle mariée s’adresse à Diane, la déesse virginale : « Déesse, déesse, tu me fuis ! […] On se rappelle irrésistiblement, à l’aspect de cette riche peinture, Rabelais et Rubens ; mais ici on a de plus la pureté des lignes et la sérénité des couleurs. […] La sensibilité naïve et compatissante qui sait nous intéresser à cette chétive et laborieuse existence, à la pauvreté toujours en éveil dès avant l’aurore, cette expression simple du réel qui rappelle presque le poète anglais Crabbe, mise surtout en regard des richesses de ton où s’est complu l’ami de Phrasidame, montrerait à quel point Théocrite eut véritablement toutes les cordes en lui. […] Le poëte y parle en son nom ; il commence par demander des couplets à deux bergers ; il les applaudit et les récompense chacun dès qu’ils ont fini, et lui-même, s’adressant aux Muses pastorales avec une sorte de timidité, comme après une absence, comme quelqu’un qui n’est plus bien sûr de sa voix, il les supplie de lui rappeler ce qu’à son tour il chanta autrefois à ces deux pasteurs ; ce couplet final, dans lequel il proteste ardemment de son intime et véritable amour, le voici : « La cigale est chère à la cigale, la fourmi à la fourmi, et l’épervier aux éperviers ; mais à moi la Muse et le chant ! […] Une de ses victoires lui en rappelle aussitôt une autre : « Oui, certes, Simétha, dit-il, tu m’as prévenu juste autant qu’il m’est arrivé l’autre jour de devancer à la course le gracieux Philinus. » Par là pourtant il veut dire (car il est galant) qu’elle ne l’a devancé que de très-peu.

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