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1215. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »

Je n’ai pas besoin de rien me rappeler ni retenir pour sentir immédiatement une brûlure ou un coup. […] Originairement, l’intelligence n’a pas d’autre objet que les différents plaisirs ou déplaisirs : c’est la première chose qui l’intéresse et l’éveille ; en se développant, elle est obligée de faire attention aux ressemblances ou aux différences, à l’ordre des phénomènes, et elle finit par y faire une attention telle qu’elle cesse de se rappeler le plaisir et la peine ; absorbée dans la relation, elle oublie les termes de la relation même, qui deviennent peu à peu pour elle de simples moyens secondaires, des signes, des symboles de plus en plus dépouillés de leur caractère affectif et émouvant.

1216. (1860) Ceci n’est pas un livre « Une préface abandonnée » pp. 31-76

Nous vous applaudirons des pieds et des mains, et nous vous rappellerons après le cours. […] Et ne vous rappelez-vous pas ces élégies navrantes qu’on appelle le Dernier rendez-vous et le Manchon de Francine ?

1217. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »

On se rappellera aussi le dicton de Kothi Barma dans le conte de Bérenger-Féraud […] Noter que ce respect ne va pas jusqu’à engendrer des actions dans le genre de celles de Régulus ou de Porcon de la Babinais, sauf peut-être dans le conte de Bérenger-Féraud (Les deux amis brouillés par leur maîtresse) qui rappelle dans sa dernière partie l’histoire de Damon et Pythias.

1218. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édelestand du Méril »

J’ai dit ce que je pensais de ses résumés historiques dont le groupement rappelle la vaste manière de Macaulay, de ses jugements, à grands coups de scalpel à fond, sur ces immenses et ruminantes pécores orientales (la Chine et l’Inde) qui n’ont ni rire ni comédie, quoiqu’elles aient des spectacles ; mais je n’ai pas dit comme je le sais la force d’imagination et d’observation équilibrées qui distingue cette encyclopédie de facultés qu’on appelle Édelestand du Méril, car peut-être ne me croirait-on pas. […] Comme discernement et jugement littéraire, comme caractérisation des divers génies et des diverses œuvres, dans son beau chapitre sur la Comédie italique, le plus intéressant de second volume, il vaut encore le critique anglais qu’il rappelle.

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