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1118. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Charles d’Héricault » pp. 291-304

Aucun dont la raison ait résisté à cette histoire… Ç’a été, pour tous les cerveaux, comme une insolation terrible… L’anarchie de la Révolution est entrée dans les esprits qui l’ont racontée.

1119. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Benjamin Constant »

III Ces lettres inouïes d’ardeur et d’analyse, expriment, en effet, une passion à travers laquelle on voit mieux Madame Récamier que dans tout ce qu’on a jamais raconté d’elle.

1120. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Hoffmann »

c’est justement le vague qui fait le fond de la pensée du conteur allemand, soit qu’il raconte des faits merveilleux et extra-terrestres, soit qu’il se perde dans des appréciations d’art plus fantastiques que ces Contes eux-mêmes, c’est ce vague que Champfleury nous donne comme une puissance : « Hoffmann est — dit-il — de tous les artistes celui qui a le plus naïvement greffé — (pourquoi naïvement ?) 

1121. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Byron »

Il prétendait fougueusement à tout ce qu’il n’avait pas, et il raconte lui-même dans ses Mémoires que s’il s’obstina à faire des vers, ce fut uniquement parce que la Revue d’Édimbourg avait nié qu’il pût jamais devenir un poète.

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