Lundi 1er mai A propos du juif, qui pendant la guerre, avait demandé à être décoré, et avait offert pour ce, de verser 30 000 francs, à la souscription de chaussures, lancée par Thiers, quelqu’un disait, ce soir, que le caractère de la race juive diffère absolument du caractère de la race aryenne, en ce que chez cette race, toute chose au monde a une évaluation en argent.

C’est l’histoire de la rencontre et de la lutte de deux caractères qui n’ont pour traits communs que l’obstination et l’orgueil ; sous tous les autres rapports ils présentent les antagonismes des deux races les plus opposées, celle du montagnard à la tête étroite comme ses vallées, celle de la bohémienne errant par tout pays, ennemie naturelle des conventions sociales. […] Monsieur, cela me fit l’effet d’une balle qui m’arrivait… » Le petit drame commence ; ils sont liés l’un à l’autre, malgré les instincts de leurs races qui les tirent en sens contraire ; tout ce qui arrivera à l’un retentira sur l’autre, et tous leurs points de contact avec la vie amèneront des points de contact entre leurs deux caractères opposés. […] Le héros de Germinal, après sept jours d’ensevelissement et de diète, songe encore à satisfaire cet instinct, et son idée fixe, en tombant dans un évanouissement qui est peut-être la mort, c’est Catherine que pourrait bien être enceinte… Si les ouvriers et paysans étaient ainsi, on serait vraiment en droit de s’étonner de l’infécondité de la race française.

Nous sommes ici au cœur même de la vérité littéraire : un écrivain dont l’art est consubstantiel à son sujet et dont le sujet est consubstantiel à sa race. […] Dans la Cina, une robuste et véhémente Italienne, l’auteur avait voulu évidemment symboliser l’Algérie future, la nouvelle race, la nouvelle nation, faite de sang latin. […] Tout père de chez nous, soucieux de transmettre le flambeau de sa race, devra en préserver ses fils. […] Ce roman anglais d’aventures est fondé par un des livres capitaux de la race anglo-saxonne et de la littérature d’Occident, Robinson Crusoë. […] Il y a en lui une volonté de domination, une puissance d’absorption comparables à ceux de la race anglo-saxonne.

Il y attachait un sens de race et d’aristocratie. […] Ém. de Girardin, il nous raconta une anecdote sur son père, pour montrer à quelle forte race il appartenait. […] Sans doute les peintres de pure race qui n’ont besoin que d’un contour pour s’enflammer et qui découvrent un tableau dans une attitude, en un jet de draperie, sont préférables, mais nous trouvons un charme infini à ces fleurs délicates, écloses dans la serre chaude d’un autre art ; ce sont des teintes d’une pâleur amoureuse, des nuances attendries et comme pénétrées par des jours mystérieux : sous les couleurs du peintre on entend bruire les strophes du poëte ; pour les raffinés, ces créations hybrides ont un attrait tout spécial. […] Dans la confusion générale, chaque race réclame les siens ; un aïeul inconnu revendique ses droits. […] Les grandes migrations parties des hauts plateaux de l’Inde, les débordements des races polaires, les invasions romaines èt arabes ont toutes laissé leurs traces.