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780. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « M. Denne-Baron. » pp. 380-388

Il préférait à la renommée même, le rêve, le silence et l’oubli, tous ces dieux cachés.

781. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXVIII » pp. 266-276

On donna autrefois à Marc-Paul le sobriquet de Messer milione à cause des histoires merveilleuses et incroyables qu’il racontait de ses voyages : on pourrait donner le même surnom au Balzac d’aujourd’hui, et il ne fait que représenter en cela le rêve et la chimère de maint confrère.

782. (1874) Premiers lundis. Tome I « Diderot : Mémoires, correspondance et ouvrages inédits — II »

Nous trouvons cette sorte d’amour énergiquement exprimée dans une pièce de vers inédits adressée à un jeune homme qui se plaignait d’avoir passé l’âge d’aimer : Va, si tu veux aimer, tu n’as point passé l’âge ; Si le calme te pèse, espère encore l’orage ; Ton printemps fut trop doux, attends les mois d’été ; Vienne, vienne l’ardeur de la virilité, Et, sans plus t’exhaler en pleurs imaginaires, Sous des torrents de feu, au milieu des tonnerres, Le cœur par tous les points saignant, tu sentiras, Au seuil de la beauté, sous ses pieds, dans ses bras, Tout ce qu’avait d’heureux ton indolente peine Au prix de cet excès de la souffrance humaine ; Car l’amour vrai, tardif, qui mûrit en son temps, Vois-tu, n’est pas semblable à celui de vingt ans, Que jette la jeunesse en sa première sève, Au blondi duvet, vermeil et doré comme un rêve ; C’est un amour profond, amer, désespéré, C’est le dernier, l’unique ; on dit moins, j’en mourrai ; On en meurt ; — un amour armé de jalousie, Consumant tout, honneur et gloire et poésie ; Sans douceurs et sans miel, capable de poison, Et pour toute la vie égarant la raison.

783. (1874) Premiers lundis. Tome II « Doctrine de Saint-Simon »

La synagogue pourtant ne le retint pas, et son adolescence fui envahie par les rêves et les langueurs du mysticisme.

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