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1111. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourg, par M. Michelet. (suite.) »

De toute cette discussion, et sans nous y engager, il résulte bien clairement qu’au moment où le duc de Bourgogne se vit Dauphin par la mort de son père, bien des ambitions et des espérances se donnèrent carrière à son sujet, qu’on dévora en idée ce règne futur et qui paraissait si rapproché et immanquable ; que bien des honnêtes gens et de vertueux utopistes crurent que leur heure, d’une minute à l’autre, allait sonner, et qu’il se fit dans ces têtes ardentes, et en vue de leur idée favorite, bien des rêves de pot au lait qu’un souffle de fièvre maligne renversa.

1112. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Halévy, secrétaire perpétuel. »

Ce devait être vers 1819, sinon plus tôt : on avait tout au plus vingt ans ; on en était aux projets, aux rêves d’avenir, à la poursuite de tous les beaux songes.

1113. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Salammbô par M. Gustave Flaubert. (Suite.) » pp. 52-72

Elle cherche, elle rêve, elle appelle je ne sais quoi d’inconnu.

1114. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La Grèce en 1863 par M. A. Grenier. »

Aller en Grèce dès 1824, c’était, pour bien des âmes lassées et rassasiées de tout, le réveil moral, la guérison des passions factices, des vagues ennuis ; — pour le vieux soldat des grandes guerres, c’était retrouver un digne emploi de son épée non rouillée encore ; — pour le jeune homme en proie aux lâches oisivetés et aux inoccupations rongeantes, c’était la réalisation inespérée d’un beau rêve, cette fois saisissable et palpable ; c’était le baptême et la consécration pour une grande cause.

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