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559. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181

Au lieu de nous rendre ce récit dans les termes mêmes plus qu’à demi légers, plus qu’à demi narquois, et avec le sel de l’original, il a voulu le traduire dans sa propre langue, il y a mêlé une élégance trompeuse ; il parle en un endroit de la désolation que la volonté d’un père « porta dans le cœur de la malheureuse Henriette (Mlle de Joyeuse) » ; enfin, il attendrit un peu trop le récit de Tallemant et y répand ce que j’appelle une teinte du style de Louis XVI, ce qui est le plus loin du ton de cette régence de Mazarin.

560. (1876) Du patriotisme littéraire pp. 1-25

Si bien que chez nos voisins la langue nationale a beau prendre son essor, la tradition de nos paladins s’impose à ses poètes et à ses conteurs et de récits en récits vient aboutir à Pulci et à Boiardo.

561. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler » pp. 265-295

On voit dans ce récit curieux que Junon, Pallas et Venus parlerent l’une après l’autre à Paris, et qu’elles lui firent les promesses que tout le monde sçait, en s’expliquant par des gestes et par des démonstrations concertées avec les instrumens qui les accompagnoient. […] Des hommes qui parloient en gardant le silence, et qui sçavoient faire un récit entier sans ouvrir la bouche.

562. (1899) Psychologie des titres (article de la Revue des Revues) pp. 595-606

Seul un poète comme Hugo pourra se permettre d’appeler d’un terme aussi vague que l’Histoire d’un crime, le récit du Coup d’État du 2 décembre 1851. […] À l’exemple du célèbre Voyage en France et en Italie, le récit de la moindre Excursion dans les provinces occidentales de France par Brune, ou même d’une simple Promenade de Lausanne à Yverdun par Vernes était tenu d’être Sentimental.

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