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1663. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378

Les questions, les exclamations, les récits se succédèrent rapidement.

1664. (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162

Il nous est impossible de croire que nous soyons nés au siècle de Périclès, impossible d’ignorer les rêveries de nos métaphysiciens et de nos positivistes, impossible de rester indifférents aux leçons de nos historiens, de nos géographes, aux expériences de nos physiciens, aux récits de nos voyageurs.

1665. (1907) Le romantisme français. Essai sur la révolution dans les sentiments et dans les idées au XIXe siècle

Les plaisirs font naître en lui une pensée trop étendue qui les tue. « Les seuls d’entre nous qui jouirent de cet instant », dit-il après le récit d’un goûter dans la montagne, furent ceux qui n’en sentaient pas l’harmonie morale »62. […] Ces années de jeunesse illustre et d’amour, ou sait comme il les a romancées dans ce récit d’Eudore, où son habituel éclat se tempère d’une douceur inaccoutumée, de cette beauté d’émotion si rare chez lui. […] Vainement l’auteur s’est-il ressouvenu tout le long du récit, de plaquer sur le personnage d’Atala des traits d’« innocente » et de « primitive ». […] Le plaisant ou plutôt l’instructif de la chose, c’est qu’Hugo avait emprunté les éléments de son récit aux plus récentes annales judiciaires, s’engageant dans sa préface « à dire les choses comme elles étaient », mais falsifiant librement toutes les circonstances de la cause, de manière à faire du plus sinistre « cheval de retour » une espèce de Socrate, de Brutus et de François d’Assise de l’infamie.

1666. (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

On voit Voltaire hésiter singulièrement sur l’École des femmes que tantôt, dans la même page, il déclare « une pièce ménagée avec tant d’art que quoique tout en récits elle est toute en action, et admirable par l’adresse avec laquelle Molière a su attacher et plaire pendant cinq actes par la seule confidence d’Horace au vieillard et par de simples récits », tantôt, « inférieure en tout à l’École des maris et surtout dans le dénouement qui est aussi postiche dans l’École des femmes : qu’il est bien amené dans l’École des maris » ; Pour nous, l’École des femmes est Sa première des grandes comédies de Molière tant par l’importance du sujet que par l’extrême habileté de l’intrigue.

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