I Puisqu’il n’y a pas de livres nouveaux, et que l’anémie littéraire continue, il faut bien se replier vers les réimpressions… En voici une toute récente d’un livre publié en 1870 par les deux Goncourt, et que celui qui reste des deux frères a remanié avec l’ambition d’atteindre aux qualités les plus solides de l’historien, après en avoir eu les plus brillantes… Et il faut lui savoir gré de ce noble effort ! Il a assez triomphé par ses défauts même, voilés sous d’éblouissantes qualités, pour avoir, comme beaucoup de triomphateurs, l’aveuglement de son triomphe.
Il a des qualités cependant, des qualités à lui, et dont nous savons tenir compte.
Il avait les qualités qui servent au combat, mais il n’avait pas celles qui subsisteraient sans la guerre, et qui éterniseraient la gloire de ceux qui les ont en dehors de la bataille. […] IV Car voilà la qualité première du polémiste Crétineau, dans tous ses écrits : c’est l’ardeur dans l’attaque comme dans la défense, c’est l’ardeur, l’ardeur du sanglier en chasse.
Maintenon bourgeoise, qui se maintint toujours ce qu’elle était, comme l’autre, elle avait toutes les qualités d’esprit qui empêchent de faire une folie ou une sottise, et elle n’en fit pas une. […] C’était un chevalier, et ses qualités morales faisaient équation avec sa beauté souveraine.