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1223. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « Préface »

Il ne croit qu’à la Critique personnelle, irrévérente et indiscrète, qui ne s’arrête pas à faire de l’esthétique, frivole ou imbécile, à la porte de la conscience de l’écrivain dont elle examine l’œuvre, mais qui y pénètre et quelquefois le fouet à la main, pour voir ce qu’il y a dedans… Il ne pense pas qu’il y ait plus à se vanter, d’être impersonnel que d’être incolore, — deux qualités aussi vivantes l’une que l’autre et qu’en littérature, il faut renvoyer aux Albinos !

1224. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Méry »

Mais ces qualités éminentes de coloriste et de poète, qui sont le fond de l’être artiste de Méry, ne nous ont donné qu’une volupté sans surprise ; nous les connaissions.

1225. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite et fin.) »

Le lecteur fut fréquemment interrompu par les applaudissements : ils éclatèrent surtout au portrait que M. de Talleyrand traça d’un parfait ministre des affaires étrangères : « La réunion, disait-il, des qualités qui lui sont nécessaires est rare. […] « Cependant toutes ces qualités, quelque rares qu’elles soient, pourraient n’être pas suffisantes, si la bonne foi ne leur donnait une garantie dont elles ont presque toujours besoin. […] Sainte-Beuve écrivait, après la publication complète de ses articles dans le Temps : « (Ce 12 mars 1869.) — Cher monsieur, votre suffrage m’est toujours précieux, et il me l’est cette fois plus encore, s’il est possible, qu’en d’autres circonstances, eu égard à la qualité du sujet sur lequel, à tous les titres, vous êtes un juge si compétent.

1226. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE KRÜDNER » pp. 382-410

C’est ainsi qu’Eugène de Rothelin, Valérie et Adolphe sont des pièces d’une qualité et d’un prix fort au-dessus de leur volume. […] Chacun de ces hommes séparément n’a-t-il pas presque toujours quelques qualités, quelques vertus ? […] On trouve, dans l’interminable fatras intitulé Mélanges militaires, littéraires et sentimentaires du prince de Ligne, une suite de Valérie qui n’est qu’une plaisanterie de cet homme d’esprit, par trop écrivain de qualité.

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