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1042. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Victor Hugo, Toute la Lyre. »

La qualité de son esprit ne m’éblouit ni ne me charme, hélas ! […] Car ce qu’il y a d’éminent chez l’auteur des Contemplations, ce sont des qualités d’artiste, dont la foule ne saurait être juge, et qui lui échappent. […] Il fut un surprenant travailleur ; il eut des vertus de citoyen et des qualités de bourgeois.

1043. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »

Il nous apprend par quelles qualités nous pouvons contribuer à la grandeur de notre pays, par quels défauts nous risquons d’en hâter la décadence. […] Mais c’est le défaut a une qualité supérieure ; et quand on critique le défaut, il est prudent de se souvenir de la qualité.

1044. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de Pompadour. Mémoires de Mme Du Hausset, sa femme de chambre. (Collection Didot.) » pp. 486-511

Le duc de Richelieu, au contraire, était opposé à celle-ci : il avait un autre candidat en vue, une grande dame ; car il semblait que, pour devenir maîtresse du roi, la condition première fût d’être dame de qualité, et l’avènement de Mme Le Normant d’Étiolles, de Mme Poisson, comme maîtresse en titre du roi, fit toute une révolution dans les mœurs de la Cour. […] C’est ce côté qui choquait tant les courtisans à la Maurepas, et qui la faisait appeler grisette, à cause d’une de ses qualités même, dépaysée en haut lieu. […] Elle aimait les arts et les choses de l’esprit comme pas une des maîtresses de qualité n’eût su le faire.

1045. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1859 » pp. 265-300

Il nous parle des choses qui, n’ayant que deux qualités, comme la fièvre ou la musique : l’intensité et le temps, — marqués par un bâton montant et descendant sur un plan fixe, — devraient écrire leur forme. […] Au fond de nous, la pensée de dépouiller notre qualité de Français, d’aller à l’étranger recommencer la Hollande libre parleuse des xviie et xviiie  siècles, de faire un journal contre ce qui est, de s’ouvrir, de briser le sceau sur sa bouche, de répandre ses dégoûts dans un cri de colère… Il y a depuis un mois une veine de malheur sur nous. […] Il nous parle de sa personne, de ses cheveux déjà gris, de sa mère, de sa sœur, de sa famille, de son château de Saverne, de ses cinq domestiques, des dix-huit personnes qu’il a toujours à sa table, de sa chasse, de son ami Sarcey de Suttières, dont le roman des « Salons de province » vient comme du Balzac bien écrit, de la désillusion qu’il a eue à relire Notre-Dame de Paris, la semaine dernière, des qualités de Ponson du Terrail, et du cas qu’il en fait avec Mérimée.

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