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1507. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XV » pp. 61-63

— Les deux feuilletons des Débats sur Cécily des Mystères de Paris ont révolté unanimement la morale publique.

1508. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXIII » pp. 291-293

Villemain, qui malheureusement n’avait pas toujours une volonté égale à ses lumières ; mais ce que nous n’avons jamais contesté ni méconnu, c’est qu’il est le plus grand littérateur proprement dit du temps ; c’est que s’il fallait chercher une définition précise de ce que c’est que talent, il ne faudrait pas le demander à un autre que lui ; c’est que, enfin, comme professeur en ces belles années 1826-1830, il a donné à la jeunesse et au public lettré les plus nobles fêtes de l’intelligence qui, dans ce genre de critique et d’histoire littéraire, aient jamais honoré une époque et un pays.

1509. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXXIV » pp. 337-339

Sainte-Beuve a voulu sans doute faire allusion à la chanson très-injuste de Béranger intitulée Paillasse (1816), qu’on a dit être dirigée contre Desaugiers ; celui-ci, s’il y a répondu, n’y aurait répondu qu’avec bien peu de fiel par la chanson intitulée le Commis indépendant, qui semblait faire allusion elle-même à la fausse position de Béranger, alors employé dans les bureaux de l’instruction publique.

1510. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Châtillon, Auguste de (1808-1881) »

Jules Barbey d’Aurevilly Nous aimons à louer, avec ferveur et sympathie, un talent très réel, très ému, très naturel et aussi très cultivé, mais il faut bien reconnaître que M. de Châtillon, triple artiste, peintre, sculpteur et poète, qui n’est pas un jeune homme sans expérience, et dont le début pour le public n’est pas un début pour la muse, n’a pas su préserver un talent d’une inexprimable délicatesse, des épaisseurs et des grossièretés de l’art de son temps.

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