Ce que je dis en passant prouve assez qu’il y aurait, si on le voulait, un petit chapitre à écrire sur la fable et les fabulistes en 1852. […] Auguste Giraud nous le dit et nous le prouve dans ses Chansons (1851).
Pourtant, dans une lettre toute voisine de celle-là, la vérité perce, et je saisis un aveu qui prouve que la revanche n’est jamais complète, même aux yeux des héroïnes qui s’en donnent le plaisir. […] Dans cette première disgrâce, elle déploie des qualités plus rares et plus difficiles qu’elle n’en eût certes prouvé dans un constant bonheur.
» — Dans ma simplicité, remarque Léonie, je croyais alors qu’un homme bien amoureux ne pouvait parler avec chaleur d’aucune autre beauté que de celle de l’objet de son amour ; mais l’expérience m’a prouvé, depuis, que les femmes seules étaient susceptibles d’un sentiment exclusif ; l’amant le plus passionné pour sa maîtresse, n’en est pas moins sensible aux charmes de toutes les jolies femmes, tandis que celle qui aime ne voit que son amant. […] M. de Montbreuse a beau faire à sa fille de petits sermons sur l’ennui, vouloir lui prouver que chacun s’ennuie dans sa sphère, et que savoir s’ennuyer est une des vertus les plus utiles dans le monde, elle n’en croit rien et trouve un tel héroïsme au-dessus de ses forces de dix-sept ans.
Il a bataillé violemment, et s’est presque chamaillé avec le sculpteur Jacquemart, pour prouver qu’il avait eu plus de poux en Égypte que lui, qu’il lui avait été supérieur en vermine. Puis affalé sur moi, et avec des coups de doigt sur ma poitrine, me faisant l’effet de coups de bouton de fleuret, il a cherché à me prouver, que personne, personne au monde n’avait été amoureux, comme il l’avait été une fois.