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1455. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Et Lamartine ? »

Et c’est alors un délice, c’est un rafraîchissement inexprimable que ces vers jaillis d’une âme comme d’une source profonde, et dont on ne sait « comment ils sont faits. » Sans compter que, parmi ces vers de génie — à travers les nonchalances, les maladresses et les naïvetés de facture qui rappellent les très anciens poètes, et parfois aussi à travers les formules conservées du dix-huitième siècle  des vers éclatent et des strophes (les poètes le savent bien), d’une beauté aussi solide, d’une plénitude aussi sonore, d’une couleur aussi éclatante et d’une langue aussi inventée que les plus beaux passages de Victor Hugo ou de Leconte de Lisle.

1456. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Choses d’autrefois »

» Elle fit un profond soupir en disant : « de chasteté et de clôture perpétuelles », et en même temps elle laissa tomber sa tête sur les genoux de madame l’abbesse.

1457. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Le termite »

Je les vois marqués d’un pli professionnel plus spécial encore que celui des innocents Trissotins de jadis  bien plus profond que celui des prêtres, des magistrats, des soldats ou des comédiens  et beaucoup plus redoutable et plus déplaisant.

1458. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Les derniers rois »

Pour que celui-là ait pu s’affranchir à la fois des unes et des autres, quelle vision nette, profonde, définitive, il a dû avoir, un jour, de la vanité des choses !

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