Bien que très-curieux des choses du dehors, c’est à la partie individuelle et personnelle des événements historiques que s’attache Plutarque, et il est facile de voir que les choses extérieures l’intéressent surtout par l’impression qu’elles produisent sur l’âme de ses héros. […] Elle est devenue une étude analogue à l’histoire naturelle, une véritable physiologie sociale, où l’influence des causes économiques et physiques se combine avec l’action des causes morales et personnelles pour produire ce résultat concret et complexe qu’on appelle l’histoire d’une nation ou d’une époque. […] La vertu et le vice, dans sa pensée, se produisent, non par une sorte de combinaison chimique, mais par un concours de causes morales, d’idées, qui ont leur loi de composition et de succession de même que les phénomènes purement physiques.
Les trains de chemin de fer ont produit exactement cette impression en leur nouveauté. […] Il étudie surtout dans ce livre l’évolution des conceptions morales, et particulièrement la morale considérée comme un produit de la société. […] Herckenrath n’est pas autre chose que le produit de la société, que « la résultante des exigences sociales ». […] C’est l’effet que produit Descartes, que produit Auguste Comte, que produit Tocqueville. […] Il vit l’intervention prussienne sur le point de se produire.
Les péripéties s’obtiennent par des raccourcis artificiels ; en supprimant plusieurs termes intermédiaires on produit le choc de deux événements, qui est essentiellement ce qu’on nomme : péripétie. […] Et cette inscription est toujours d’un rapport non encore perçu, d’une relation première, de celle qui caractérise essentiellement l’instant total, parce que, jamais produite, elle ne se reproduira jamais. […] Mais elle se produit à chaque instant dans sa totalité et chaque fois elle est plus complexe et plus une. […] Pour le savoir, cessons de considérer les choses comme isolées, et chaque objet comme n’ayant de rapport qu’à une cause antécédente qui le produirait. […] Une impatience les pousse et les force à se produire tous ensemble avant de s’être rendus compatibles.
Je n’ai pas été entraîné dans le plein courant : Je n’étais pas mûr… J’aurais produit, autre chose… » Enfin, la causerie va sur Flaubert, sur ses procédés, sa patience, son travail de sept ans sur un livre de 400 pages : « Figurez-vous, s’écrie Gautier, que, l’autre jour, Flaubert me dit : “C’est fini, je n’ai plus qu’une dizaine de pages à écrire, mais j’ai toutes mes chutes de phrases.” […] 13 mars L’éprouvette du raffinement en art d’un homme, ce ne sera ni le choix du bronze, du tableau, du dessin même ; c’est le choix de ce produit, où l’industrie s’élève à la chose artistique la plus chatouillante pour l’œil d’un amateur, et en même temps la plus indéchiffrable pour l’œil d’un profane. […] * * * — A-t-on remarqué que jamais une vierge, jeune ou vieille, n’a produit une œuvre ou quoi que ce soit ? […] 29 octobre Un détail curieux donné par Édouard sur la répulsion, l’épouvante produite par le zouave sur l’imagination allemande.