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671. (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286

Au premier abord, on sentira la ressemblance sans pouvoir se l’expliquer. […] Au premier abord la question semble de mince importance. […] Cela se reconnaît au premier coup d’œil. […] Il a inspiré des œuvres de tout premier ordre. […] Cela ne semble pas au premier abord trop difficile.

672. (1908) Jean Racine pp. 1-325

La composition de sa première œuvre ne sera pour lui qu’un exercice, — passionné sans doute, mais un exercice. […] Dans la bataille, il donne de sa personne, il se bat au premier rang, comme un héros d’Homère. […] Invisible et présent dans les deux premiers actes, on n’y parle que de lui. […] C’est, j’en suis persuadé, surtout pour ce mot que Racine écrit sa première réponse. […] C’est le moment de leur premier heurt : Agrippine est à la fin de ses crimes, Néron au commencement des siens.

673. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Appendice à l’article sur Joseph de Maistre »

Appendice à l’article sur Joseph de Maistre Nous extrayons du numéro de la Revue des Deux Mondes,  1er octobre 1843, les quelques pages suivantes qui complètent ou appuient notre premier travail. […] Deplace était la cause même, il faut le dire, des doctrines monarchiques et religieuses, entendues comme le faisaient les Bonald et ces chefs premiers du parti : il y demeura fidèle jusqu’au dernier jour. […] A Rome on n’a point compris cet ouvrage au premier coup d’œil, écrit M. de Maistre ; mais la seconde lecture m’a été tout à fait favorable. […] Ces humbles allures, un peu pesantes, conduisent pourtant par d’autres chemins ; les objections que le simple bon sens et la réflexion soulèvent, dans ces questions premières, demeurent encore les difficultés définitives et insolubles.

674. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

En nommant Chapelain, Cottin, Ménage entre les amis qui demeurèrent attachés à la marquise octogénaire, je ne m’inquiète guère pour sa mémoire, des satires de Boileau contre les deux premiers, et je suis fort rassuré sur leur compte par les éloges que Boileau lui-même a mêlés à ses épigrammes, par restitue de Montausier, par celle de Voltaire, et surtout par leurs œuvres. […] Orpheline depuis l’âge de 5 ans, élevée par un oncle respectable, instruite par Ménage, mariée à 18 ans, veuve à 26, retirée pendant deux années qu’elle emploie à l’éducation de ses enfants et à l’arrangement de leur fortune, sachant le latin, l’espagnol, l’italien et la littérature, ses premiers pus dans la société se tournent vers l’hôtel de Rambouillet ; la marquise, âgée, isolée par le mariage de sa fille, désolée de la mort de son mari et de celle d’un fils de 31 ans arrivées à un an de distance, fut la première personne dont madame de Sévigné, belle, brillante de jeunesse, d’esprit et de savoir, rechercha la société et ambitionna la confiance. […] Au contraire, les lettres qui nous manquent nous montreraient madame de Sévigné livrée à elle-même, jetant ses premiers regards sur la société, sur ses connaissances, sur ses amis ; réglant son esprit à mesure qu’il se développe, sa conduite, à mesure qu’elle avance entre les écueils du grand monde ; répandant l’admiration, faisant naître l’amour dans tout ce qui l’entoure, et restant attentive et vigilante sur elle-même. […] On y lit aussi que l’hôtel d’Albret et l’hôtel de Richelieu « étaient une suite et une imitation de l’hôtel de Rambouillet, quoiqu’avec des correctifs, et qu’il leur manquât un Voiture pour en faire passer à la postérité les plaisirs et les amusements. » Avant les hôtels d’Albret et de Richelieu, j’aurais dû citer en première ligne les cercles de mademoiselle de Montpensier.

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