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965. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »

La fable ne nous fait pas courir ce risque ; elle ne prétend que caresser notre esprit, et, en quelque disposition qu’elle le trouve, elle se garde bien de l’y troubler. […] C’est le même tour aimable et facile ; rien de tendu ni de didactique ; je vois des sentiments qui se succèdent plutôt que des pensées qui s’enchaînent : il se plaint de l’injure qu’on fait aux anciens ; il les admire, il s’en veut de ne les avoir pas admirés assez tôt ; il ne prétend rien démontrer.

966. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174

Et je ne prétends point qu’elles se vaillent toutes, mais pour en établir la valeur relative, et la hiérarchie, il faudra de singulières nuances et une étrange casuistique avec un sens de la relativité et de la variation des valeurs dont notre morale actuelle se garde jalousement. […] Elle prétendra que le véritable intérêt de la société, ce qui peut le mieux la faire grandir, c’est de laisser l’individu acquérir son maximum de personnalité.

967. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512

On a prétendu excuser M. de Voltaire, en s'efforçant de prouver qu'elle ne comportoit pas ce genre d'ornement. […] A-t-il prétendu en imposer par cette ruse ?

968. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Chamfort. » pp. 539-566

Puisque, de votre aveu, je n’ai presque rien à prétendre, trouvez bon que je me retire. […] Il est ridicule de vieillir en qualité d’acteur dans une troupe où l’on ne peut pas même prétendre à la demi-part.

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