Il a intitulé son livre, avec une profondeur peut-être inconsciente, mais qui n’en est pas moins de la profondeur : Les Philosophes et la Philosophie, mettant avec raison les hommes avant la chose, la Philosophie n’étant jamais un Absolu, quoiqu’elle prétende en être un, et n’ayant de valeur, comme tous les empirismes, que par les hommes qui la cultivent ou qui la professent.
Ils prétendaient qu’il fallait affranchir aussi l’orthographe, et que les cuisinières qui ne la savaient pas étaient celles-là qui la savaient le mieux… Que sont devenus ces farceurs ?
Laurent Pichat vient, parmi eux, de gagner sa place,· — mais, il faut en convenir, Baudelaire, la mâle Ackermann, et, plus près de nous, Jean Richepin, l’auteur de La Chanson des Gueux, — qui couvait son volume des Blasphèmes, — Richepin le toréador, qui prétend traiter Dieu comme le vil taureau auquel on passe une épée à travers le ventre, Richepin qui rirait bien de Pichat avec sa religion du progrès, qui n’est que du Christianisme déplacé, sont des blasphémateurs d’un autre poing montré au ciel et d’un autre calibre de passion impie que Pichat, l’égorgeur de songes, comme il s’appelle, et le pleureur sur les légendes religieuses auxquelles il a cru, et que, du fond de sa stérile et vide raison, il a l’air de regretter encore.
Saint-Simon a prétendu que Fénelon était une coquette même avec son valet de chambre.