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1012. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Charles Baudelaire. Les Fleurs du mal. »

Seulement, par une inconséquence qui nous touche et dont nous connaissons la cause, il se mêle à ces poésies, imparfaites par là au point de vue absolu de leur auteur, des cris d’âme chrétienne, malade d’infini, qui rompent l’unité de l’œuvre terrible, et que Caligula et Héliogabale n’auraient pas poussés.

1013. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Lamartine »

Il allait toucher à son midi de talent en 1830, en ce fervent et bouillonnant 1830 qui entraînait tout, poussait tout à la rescousse de la littérature.

1014. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Ferdinand Fabre »

La petite Convenance, cette Blême que Ferdinand Fabre ne devrait pas connaître, lui a lié le poignet avec son bout de fil et l’a empêché d’accomplir un mouvement qu’il fallait pousser à outrance, pour qu’il fût très beau.

1015. (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature

Une nuit, elle l’aperçoit plongeant l’enfant dans la flamme ; elle pousse un cri de frayeur. […] Mais Vénus, ironique, presque menaçante, la pousse des deux mains vers le lit adultère, comme dans un piège tendu par les dieux. […]  » — Un Grec lui fait croire qu’il va se métamorphoser en oiseau ; il l’héberge dans son palais, en attendant que les ailes lui poussent. […] Il rêve qu’il est mangé par des fourmis, et qu’il chevauche sur un singe à tête de cheval qui pousse des hennissements cadencés. […] L’écho des temps qu’il traverse retentit dans sa contemplation solennelle, comme, dans un temple, un cri de douleur poussé du dehors.

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