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1075. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LA FAYETTE » pp. 249-287

Par son âge, elle appartenait tout à fait à la jeune cour ; et même avec moins de solidité dans l’esprit, elle n’aurait pas manqué d’en posséder encore les plus justes élégances. […] De 1666 à 1670, la santé de Mme de La Fayette qui n’était pas encore ce qu’elle devint bientôt après, et la faveur qu’elle possédait auprès de Madame, lui donnaient occasion et moyen d’aller assez souvent à la cour ; ce n’est guère qu’après la mort de Madame, et à l’époque aussi de cette diminution de santé de Mme de La Fayette, que la liaison, telle que Mme de Sévigné nous la montre, se régla complétement.

1076. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236

. — Il suit de là qu’une sensation ordinaire de saveur, outre les quatre éléments qui peuvent lui être fournis par les sensations adjointes, peut posséder par elle-même plusieurs éléments distincts. […] Selon la remarque d’Helmholtz, on peut supposer que chaque fibre nerveuse de la rétine possède trois activités différentes, excitables par le même rayon. — Mais on peut se passer de toute supposition, en admettant, au lieu de trois fibres nerveuses ou de trois activités nerveuses, trois sensations élémentaires.

1077. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155

Le poète virgilien de Vaucluse ne possédait pas le poème de Dante dans sa bibliothèque ! […] La maison devenue sacrée de ce grand parmi les fils de l’Italie est là, à demi écroulée par la négligence impie de ceux qui possèdent dans leur village un pareil trésor.

1078. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248

Religion d’État veut dire partout oppression de Dieu ou oppression de l’homme : ou le citoyen possède le prêtre, ce qui est un sacrilège, ou le prêtre possède le citoyen, ce qui est une simonie.

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