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186. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250

Le marquis de Sourdis a fait d’elle un portrait merveilleux qui se trouve à la suite des mémoires de Mademoiselle parmi beaucoup d’autres portraits, dont la composition faisait partie des amusements de sa société. Mademoiselle a fait elle-même un autre portrait de la comtesse de Maure sous le nom de reine de Misnie, dans l’histoire allégorique de la Princesse de Paphlagonie.

187. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340

On reconnoît si le poëte a choisi un objet touchant et s’il l’a bien imité ; comme on reconnoît sans raisonner si le peintre a peint une belle personne, ou si celui qui a fait le portrait de notre ami l’a fait ressemblant. Faut-il pour juger si ce portrait ressemble ou non, prendre les proportions du visage de notre ami et les comparer aux proportions du portrait ?

188. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Ch. de Barthélémy » pp. 359-372

Il a cité le portrait anonyme dont tout le monde, dans le temps, reconnut le modèle ; ce portrait d’une touche si ferme, si sobre et si majestueusement sévère… Il a cité l’ironique compte rendu de la première représentation de L’Écossaise, dans lequel Fréron prit dans sa main, juste comme une balance, la fange qu’on lui jetait à la figure, et pesa ce paquet de fange qui pesait trop peu pour le blesser ! […] Regardez son portrait, à la tête du volume de M. de Barthélemy !

189. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sophie Arnould »

Mais Sophie Arnould, qui ne savait pas l’orthographe, n’était qu’une jouisseuse en toute chose, et elle laissait perdre la mousse de son esprit comme la mousse du vin de Champagne, sur le pied du verre, à souper… Spirituelle, n’étant que spirituelle en tout, cette diablesse d’esprit n’était pas jolie, et même le portrait qu’en donnent MM. de Goncourt, à la tête de leur ouvrage et d’après un dessin du xviiie  siècle, nous la crache fort laide. Elle y est représentée les yeux en l’air, pâmés sous un front sans sourcils, la bouche ouverte (chantant probablement), et il est impossible d’être moins que dans ce portrait la Sophie Arnould que l’imagination se figure. […] Pour ces amoureux des personnes et des choses du xviiie  siècle, Sophie Arnould est peut-être jolie et même belle, malgré la laideur osseuse et mortifiée du portrait qu’ils nous en ont donné.

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