Le cœur me battait ; j’avais sa figure et sa robe devant les yeux ; et quand en effet, en entrant dans la salle, je la vis assise sur un banc près de la porte, à peine la vis-je plus distinctement que je n’avais vu son image. […] Je me trouverai près de la porte, quand il entrera. […] Au bout de quelques moments, elle est allée vers la porte sans se retourner, et elle est sortie. Je me suis levé pour fermer la porte qu’elle avait laissée ouverte. […] N’importe que cette idée soit confuse ou débrouillée, qu’elle naisse d’une source ou d’une autre, qu’elle se porte sur tel ou tel objet, qu’on s’y soumette plus ou moins imparfaitement : j’oserai vivre avec tout homme ou toute femme qui aura une idée quelconque du devoir. » Là-dessus, grand débat !
La terre ne fut plus qu’un lieu d’exil, la vie que le rêve d’une ombre, et la mort, anéantissant ce qui n’était point, prit la force d’une double négation ; elle délivra l’esprit de son élément fini, et lui ouvrit les portes de la vraie et réelle existence179. […] Oreste, vengeur de son père, a frappé le sein qui la porte. […] Une pareille maison ouvre pour ainsi dire toutes ses portes et toutes ses fenêtres au comique, qui, de gaieté de cœur, peut venir y prendre ses ébats et en bonne conscience la ruiner, parce qu’elle est déjà une ruine. […] Car l’homme est ainsi fait qu’il porte en son sein la contradiction, et la supporte. […] La comédie a pour base et pour commencement ce par quoi la tragédie peut finir, c’est-à-dire la sérénité de l’âme absolument conciliée avec elle-même qui, lors même qu’elle détruit sa volonté par les propres moyens qu’elle emploie et se porte préjudice à elle-même, ne perd pas sa bonne humeur pour avoir manifesté le contraire de son but.
L’intervention est licite et obligatoire toutes les fois qu’un pays franchit ses limites, ses droits personnels, ses conventions, ses traités, sa géographie, et porte atteinte, les armes à la main, au droit public, propriété commune de l’Europe, et que l’Europe garantit à la civilisation générale. […] Il cherchait à entrer dans la révolution par quelque porte détournée. […] M. de Talleyrand n’est plus que le ministre officiel d’une diplomatie passionnée et menaçante qui porte encore son nom, mais qui n’est plus sienne ; il continue à tort de la servir sans pouvoir la tempérer. […] XXXI Le traité de Tilsitt porte ses fruits dans l’année même. […] me dit un jour M. de Talleyrand. — Non, mon prince, répondis-je ; vous savez que je ne veux pas servir deux maîtres, et que je ne vais point à la cour du nouveau roi tout en faisant des vœux pour que son gouvernement résiste à cet entraînement posthume qui porte le parti napoléonien aux champs de bataille. — Eh bien, reprit-il, priez la Providence de conserver M.
Il l’attendit à la porte de l’église, l’accueillit comme la gloire errante et méconnue de l’Italie, répondit de lui aux gardiens de la ville et le conduisit chez le marquis Philippe d’Este. […] Il s’arrêta d’abord à Bologne, chez son ami Constantin ; la ville savante se pressa tout entière à la porte de son hôte ; de là il alla à Loretto ; arrivé sans argent à la porte de la ville, il écrivit à don Ferrante Gonzagua, qui se trouvait par dévotion à Loretto, de lui prêter dix écus pour continuer son voyage. […] Le corps de son amante, immobile et glacé, porte partout l’empreinte du trépas. […] Son ami le cardinal Cinthio, les membres de la famille du pape, les prélats de la cour des deux neveux, et la foule de leurs courtisans s’étaient rendus à sa rencontre hors des portes de Rome.