— Les Veillées galantes (1896). — Au fil du rire (1897). — Chemin de Croix, 12 poèmes (1897). — Contes grassouillets (1897). — Le Nu au Salon (1897). — Le Petit Art d’aimer (1897). — La Sculpture au Salon (1897). — Tristan de Lionois, 3 actes, 7 tableaux, en vers (1897). — Belles histoires d’amour (1898). — Les Contes de l’Archer (1898). — Histoires gauloises (1898). — Le Nu au Salon (1898). — La Sculpture aux Salons (1898). — Les Tendresses, poésies (1898). […] Paul Stapfer La poésie de M. […] Les Renaissances sont des poésies d’un éclat oriental. […] Silvestre des gaîtés hebdomadaires et bien surprenantes… Quand on ne tiendrait aucun compte du talent qui éclate dans ses poésies lyriques, M. […] Henri de Régnier La lamentable Sapho qu’on a représentée, l’autre soir, toute de rhétorique vide et de faible emphase, a eu raison de faire le « saut fatal » et n’entraine-t-elle pas avec clic et à sa suite, emblématiquement, la « poésie parnassienne », dont elle est un excellent modèle.
C’est là de la poésie expirante, mais c’est encore de la poésie ; un bijou de console est une œuvre d’art inférieur, mais pourtant une œuvre d’art. […] L’ascendant de cette raison oratoire est devenu si grand, qu’il s’est imposé à la poésie elle-même. […] En effet, la poésie devient à ce moment une prose plus étudiée que l’on soumet à la rime. […] Quant à Swift, c’est le plus amer des positivistes, et plus encore en poésie qu’en prose. […] Ainsi naît la vraie poésie descriptive.
Ce n’est pas le grand nombre des Poésies de cet Auteur qui l’a rendu célebre. […] Il nous reste un très-petit nombre de ses Poésies, encore a-t-il fallu que ses amis aient pris soin eux-mêmes de les garantir de l’oubli. […] Sa maniere de peindre, l’agrément de son coloris, la vivacité de ses expressions, la chaleur de sa composition, le distinguent de tous ceux qui se sont exercés dans le genre de Poésies fugitives. […] Lafontaine, Boileau & Chapelle faisoient beaucoup de cas de Lainez & de ses Poésies.
Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore 83 Lundi, 18 août 1860. […] Une émule, une héritière de Mme Desbordes-Valmore en poésie comme aussi en souffrance, a dit : « L’amour est une grande duperie : il lui faut toujours une victime, et la victime est toujours la partie aimante et vraie. […] Mais la poésie, de tout temps, a plus profité des orages que du calme, et des infortunes que du bonheur. […] Nicole, c’est-à-dire expliqué et commenté par lui ; le Pater de Mme Valmore, qu’on vient de lire, ne saurait tout à fait lui ressembler ; mais du moins c’est de la touchante poésie. […] Elle a été plus qu’une muse, elle n’a jamais cessé d’être la bonne fée de la poésie ; et dans mes nombreux souvenirs du cœur, mon titre le plus doux est d’avoir conservé sa sympathie qui m’a suivi à travers tous mes barreaux.