Rameau, Jean (1859-1942) [Bibliographie] Poèmes fantasques (1882). — La Vie et la Mort (1886). — Fantasmagories (1887). — La Chanson des étoiles (1888). — Possédée d’amour (1889). — La Marguerite de 300 mètres (1890). — Moune (1890). — Nature (1891). — Simple roman (1891). — Mademoiselle Azur (1893). — La Mascarade (1893)
. — Primevère, poème (1881). — Stances à Corneille (1882). — Corneille et Rotrou, comédie en vers (1884). — Les Anniversaires (1887). — Le Rire de Molière, comédie en vers (1888). — La Mort de Brizeux (1888). — Le Parnasse breton contemporain (1889). — Le Grand Ferré (1891). — Les Cloches, poésies (1892)
Trimouillat est un des bons poètes-chansonniers qui écrivent en français, et s’il emploie dans ses poèmes modernistes quelques formules un peu trop xviie siècle, c’est à Molière qu’il les doit ; on ne peut donc lui en faire un crime.
Bernis avait fait une suite de vers descriptifs, Les Quatre Parties du jour, et une autre suite (je n’ose dire poème), Les Quatre Saisons. […] Il y a plus : Bernis, avant cette époque, et dès 1737, avait entrepris, par les conseils du cardinal de Polignac, avec qui il avait plus d’un rapport de nature, de fragilité et de génie, un poème sérieux qu’il a depuis mené à fin, et qui a été somptueusement imprimé après sa mort (Parme, 1795), La Religion vengée. Il y a dans ce poème, qui n’en est pas un véritablement, et qui est destitué d’invention comme tous les ouvrages de Bernis, de très bons vers philosophiques, un exposé clair, une réfutation judicieuse et assez vigoureuse des systèmes de Lucrèce, de Pyrrhon, de Spinoza.