» Byron a raison de parler ainsi pour lui et les siens ; mais il y a en regard et au-dessus l’école de Virgile, de celui qui voulait brûler son poème, parce qu’il ne le trouvait pas de tout point assez parfait. […] Je suis donc à l’aise pour dire qu’il y a dans les poèmes de Rolla et de Namouna une bonne moitié qui ne répond pas à l’autre. […] Alors on récitait tout de ces jeunes poèmes, maintenant on commence peut-être déjà à faire le choix. […] Les quatre pièces que M. de Musset a intitulées Nuits, sont de petits poèmes composés et médités, qui marquent la plus haute élévation de son talent lyrique. […] Le Penseroso est le chef-d’œuvre du poème méditatif et contemplatif ; il ressemble à un magnifique oratorio, où la prière par degrés monte lentement vers l’Éternel.
Faut-il chercher un sens moral, philosophique, à ce poème ? […] » M. de Vigny s’en aperçut lui-même un peu tard, mais il s’en aperçut : son poème de la Colère de Samson l’atteste. […] … Ce poème est des plus beaux par la pensée. […] Le poème du Mont des Oliviers les assemble et les suspend comme dans un nuage. […] Voici le titre exact : Poèmes. — Héléna, le Somnambule, la Fille de Jephié, la Femme adultère, le Bal, la Prison, etc. ; un mince in-8°, 1822.
Depuis la conception du poème jusqu’à l’achèvement de l’instrumentation, trente années se sont écoulées. […] Rien n’est plus intéressant que de collationner ces textes avec le poème définitif. […] Mais le gros du poème resta tel quel, littéralement ; pas un mot n’y fut changé. […] Si Wagner n’a pas fait un nouveau poème à la place de l’ancien, c’est qu’il avait une raison pour ne pas le faire, une raison esthétique. […] En résumé, un poème de noble allure, et de lecture aisée, mais ne s’accordant pas assez constamment à la musique.
. — Milianah, poème (1842). — La Fille d’Eschyle, tragédie (1848). — Les Poèmes de la mer (1852). — Laboureurs et soldats (1854). — La Vie rurale (1856) […] — Épîtres rustiques (1861). — Le poème des beaux jours (1862). — Le Cyclope (1863). […] Il a écrit la Fille d’Eschyle, étude antique qui a été couronnée par l’Académie française, et les Poèmes de la mer, dans lesquels il a cru un peu trop l’avoir inventée.