Huit jours plus tard il avait appris, en soufflant. […] Anicet Bourgeois, qu’il retint ses lettres, cet enfant qui plus tard devait égaler en délicatesse et en préciosité les plus subtils ouvriers du style. […] Mais, quelques années plus tard, Richard Wagner moins irrité, sinon calme, — car il ne fut jamais calme ! […] Il y avait en nous une foi capable de résister à toutes les privations comme elle devait résister plus tard à tous les dédains. […] Un peu plus tard, tu m’as dit : Chante !
Corneille, qui devait plus tard affecter de dédaigner, comme indignes de la tragédie, les passions de l’amour, en a cependant bien vu l’importance dans sa Rodogune. […] Venus eux-mêmes plus tard, en d’autres temps, ou formés à d’autres habitudes, par d’autres circonstances, en eussent-ils bien pu valoir de plus heureux, peut-être, et quarante ou cinquante ans plus tard, s’appeler Regnard ou Le Sage ? […] Molière aura d’autres qualités, plus tard ; il ne retrouvera plus cette allégresse qui suffirait toute seule à dater son premier chef-d’œuvre. […] Me direz-vous à ce propos que les caractères n’ont pas encore, dans l’École des femmes, tout ce que Molière lui-même leur donnera plus tard de relief et de profondeur ? […] User d’abord et, plus tard, abuser de l’histoire pour authentiquer des situations invraisemblables, des sentiments inhumains, et des dénouements extraordinaires, c’est ce que Corneille avait fait.
Ses deux parents moururent très tôt, l’un après l’autre, le père le premier, miné par la phtisie et emporté quatre ans après la naissance du fils, la mère un peu plus tard : elle expira, comme devait expirer à son tour Hégésippe Moreau, dans les draps d’un lit d’hôpital. […] En 1903, nous revenons à Pascal avec deux articles sur la Philosophie religieuse de Pascal et la Pensée contemporaine, articles reproduits, sept ans plus tard, parmi d’autres essais de critique, dans le Blaise Pascal. […] L’appétit du beau, qui déjà s’y manifestait, s’accroîtra plus tard jusqu’à devenir une exclusive ferveur. […] C’est plus tard, lorsqu’il voudra donner à ce passage tout profane un but religieux, que l’auteur de Sagesse modifiera, comme on l’a vu, le dernier vers : « Debout, mon âme, vite, allons ! […] Quatre de ces contes furent écrits pendant deux mois de l’été de 1873, et pas du tout onze ans plus tard, c’est-à-dire à l’époque du volume Jadis et Naguère (1884), dans lequel ils parurent tous.
Il serait curieux d’étudier dans les notes confidentielles du voyageur les germes qui, plus tard, se sont épanouis en idylles, en élégies. […] Cependant André Chénier, plein de la lecture des poètes antiques, n’a pas craint de tenter ce qui, sans doute, quelques années plus tard, lui eût semblé contraire aux lois du goût et de la raison. […] Les vagues espérances, les mélancoliques rêveries du vallon de Chérizy, confiées au même interprète cinq ans plus tard, seraient sans doute comptées aujourd’hui parmi les monuments les plus purs de la poésie française. […] Il a beau faire, il se révolte inutilement contre son indignité ; il ne peut se défendre d’une joie cruelle en contemplant le corps inanimé de la femme qu’il a aimée avec frénésie, et dont l’amour obstiné a fait plus tard son supplice. […] Six siècles plus tard, ces tirades eussent été à leur place ; prononcées par Philippe-Auguste, elles ne peuvent qu’amener le sourire sur les lèvres.