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897. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — I » pp. 395-413

Il lui a rendu cette justice, qu’elle fit tout pour l’en tirer : Le vice à son aspect n’osait jamais paraître : De mes sens mutinés elle m’a rendu maître ; C’était par la vertu qu’on plaisait à ses yeux. […] C’est bien plutôt de ses études, de ses vers, de sa musique, de ses concertos, de la métaphysique de Wolff, que Frédéric, en ces années de loisir et d’attente, aime à entretenir sa sœur, et dans les combinaisons idéales de vie philosophique et dévouée aux muses dont il se berçait volontiers dans ses retraites de Ruppin et de Rheinsberg, il se plaît toujours à la considérer comme un protecteur et un guide, comme son génie heureux et son bon démon.

898. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le baron de Besenval » pp. 492-510

Necker sur tant de points, se plaît à le nommer son sauveur. […] [NdA] Voici le récit de Mme Campan, qui, par le ton de morale exemplaire qu’elle y met, ne paraîtra peut-être pas exempt de quelque arrangement : En me parlant (un jour) de l’étrange présomption des hommes, et de la réserve que les femmes doivent toujours observer avec eux, la reine ajouta que l’âge ne leur ôtait pas l’idée de plaire quand ils avaient conservé quelques qualités agréables ; qu’elle avait traité le baron de Besenval comme un brave Suisse, aimable, poli, spirituel, que ses cheveux blancs lui avaient fait voir comme un homme sans conséquence, et qu’elle s’était bien trompée.

899. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset, professeur d’histoire au lycée Bonaparte. »

Trouvez donc bon, s’il vous plaît, qu’avec le respect que je vous dois, je vous dise librement mes sentiments dans cette matière. […] Recevez donc, s’il vous plaît, toutes leurs plaintes, Monseigneur, et les preuves qu’ils offrent de vous donner.

900. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier (Suite et fin.) »

. — La Bruyère seul (cela est à noter) obtient grâce et lui plaît de prédilection entre tous les auteurs dits du grand siècle. — Mais, pour la plupart du temps, ses vrais goûts sont ailleurs : Shakespeare, Gœthe, Heine, peuplent son ciel et sont ses dieux ; il sent plus volontiers le chef-d’œuvre étranger que le chef-d’œuvre national. […] Heine lui plaît surtout par sa fantaisie dégagée de tout lieu commun.

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