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1112. (1894) Critique de combat

Il ne nous paraît pas que les faubourgs soient aussi énigmatiques et silencieux qu’il vous plaît de l’affirmer. […] Vous ai-je dit que les événements se passent quand il vous plaira ? […] Et ne suis-je pas libre à tout moment de vouloir ce qu’il me plaira ?  […] Il plaît à M.  […] S’il est un rôle que Rousseau se plut à jouer toute sa vie, ce fut celui d’apôtre du retour à la nature.

1113. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « M. Denne-Baron. » pp. 380-388

Le tort de Denne-Baron, qui se sentait appelé vers lui par une prédilection précoce, est de ne l’avoir qu’effleuré en vers (je ne parle pas de sa traduction en prose, qu’il n’a faite que bien plus tard) ; au lieu de prendre Properce corps à corps, de le suivre, de le serrer de près, de ne laisser passer aucune élégie sans en avoir raison, et, tantôt vainqueur, tantôt vaincu, de coucher toujours, pour ainsi dire, sur le champ de bataille ; au lieu de cela, il choisit ce qui lui plaît, il court, il élude, il abrège, il n’engage pas la lutte puissante et décisive au terme de laquelle est le laurier.

1114. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Un cas de pédanterie. (Se rapporte à l’article Vaugelas, page 394). »

Médecin et praticien à Paris, il se plaisait à réunir chez lui des hommes distingués que retenaient le charme et l’intelligence de Mme Paulin : c’était le docteur Lallemand, Andral, Jouffroy, Jean Reynaud, Stourm, Littré, beaucoup d’autres.

1115. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « La poésie »

messieurs les prélats, à commencer par le plus haut de tous, mêlons-nous donc chacun de ce qui nous regarde, et faisons chacun notre métier : ne parlons, s’il vous plaît, que de ce que nous savons.

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