Rien ne reste de nous, sinon d’avoir aimé. » Elle se plaisait aussi à rappeler ces deux vers qui, s’ils ne sont pas d’elle, sont du moins tout son emblème : En gémissant d’être colombe, Je rends grâces aux dieux de n’être pas vautour. […] Elle en avait souvent et de fort distincts, dont elle se souvenait au réveil, et qu’elle se plaisait à raconter.
Si l’on est contrefait, copié par une feuille voleuse, c’est l’affaire du journal de défendre son bien, et de poursuivre, s’il lui plaît. […] Plaise au Roy ne refuser point Ou donner, lequel qu’il voudra, A Marot cent escus apoinct, Et il promet qu’en son pourpoint Pour les garder ne les coudra… Je conseille de relire les dizains charmants au Roy de Navarre : Mon second Roy, j’ay une haquenée, etc.
« Mais, pour plaire aux sages et pour avoir la perfection, il faut que l’unité ait pour limites celles de sa juste étendue, que ses limites viennent d’elle ; ils la veulent éminente pleine, semblable à un disque et non pas semblable à un point. » En songeant à ses erreurs, à ce qu’il croyait tel, il ne s’irritait pas ; sa bienveillance pour l’humanité n’avait pas souffert : « Philanthropie et repentir, c’est ma devise. » Trompé par une ressemblance de nom, nous avons d’abord cru et dit que, comme administrateur du département de la Seine, il contribua à la formation des Écoles centrales ; nous avions sous les yeux un discours qu’un M. […] Je vais donc me faire une sphère un peu céleste et fort paisible, où tout me plaise et me rappelle, et de qui la capacité ainsi que la température se trouve exactement conforme à la nature et l’étendue de mon pauvre petit cerveau.
Il livra ses magasins aux ministres de la guerre et des finances ; et quand le contrôleur général l’invita à fixer lui-même le prix du blé que la nécessité rendait si précieux : « Je vous ai abandonné mes blés, monsieur, répondit-il : ordonnez ce qu’il vous plaira, tout sera bon. » XXXVI Cependant le roi vieillissait ; une maladie rapide enleva à Meudon le père du duc de Bourgogne, fils de Louis XIV, qui devait régner avant le disciple de Fénelon. […] Il faut de plus en plus tâcher de plaire au roi, de s’insinuer dans son cœur, de lui faire sentir un attachement sans bornes, de le ménager, de le soulager par des assiduités et des complaisances convenables.