La difference qui est entr’eux est déja sensible dans les peuples qui habitent aux pieds des Alpes du côté des Gaules et du côté de l’Italie, mais elle est encore bien plus grande entre les naturels de Paris et les naturels de Rome. […] Bien des courtisans ont vécu trente ans à Versailles, passant régulierement cinq ou six fois par jour dans le grand appartement, à qui l’on feroit encore accroire que les pelerins d’Emaüs sont de Le Brun, et que les reines de Perse, aux pieds d’Alexandre, sont de Paul Veronese.
Il ne pensa jamais à être de pied en cap un historien… Il est mort même sans avoir publié ces notules historiques, qu’il avait peut-être préparées pour d’autres plumes que la sienne, tout en se contentant d’initier les autres, de les renseigner, de les instruire, de venir en aide à quelque bon travail futur, et, par ce côté-là encore, éternellement professeur ! […] La Montagne mit son pied là-dessus et l’écrasa net, sans en avoir à craindre la flèche de Pâris !
Toutefois ce n’est pas une de ces défenses par pieds, pouces et lignes, comme en font souvent les faiseurs de systèmes, s’appelassent-ils Montesquieu ! […] Malgré son amour pour l’État, ce mystère des mystères dans son livre, cet incompressible persistant qui disparaît à chaque révolution sans cesser d’être, Dupont-White n’est, au fond, qu’un individualiste comme les autres, un individualiste sans le savoir, lequel, avec des airs d’Hercule, file un coton assez maigre, sur une quenouille assez mince, aux pieds de l’Omphale du progrès !
Je serais bien capable de porter à l’auteur d’À Rebours le même défi : « Après les Fleurs du mal, dis-je à Baudelaire, — il ne vous reste plus, logiquement, que la bouche d’un pistolet ou les pieds de la croix. » Baudelaire choisit les pieds de la croix.