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15. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331

J’ai passé autant d’heures de contemplation délicieuses au pied du mausolée de Clément XIV, à Saint-Pierre, entre le Génie de la Mort et les lions de la force au repos, que j’en ai passé au pied du mausolée de Julien de Médicis, par Michel-Ange, à San-Lorenzo de Florence. […] Tu n’aurais qu’à heurter tes pieds une seconde fois contre les pierres de notre route ! […] Son sommet, aplani pour recevoir les aires de ces temples, n’a guère que cinq cents pieds de longueur sur deux ou trois cents pieds de large. […] Chaque colonne a six pieds de diamètre à sa base, et trente-quatre pieds d’élévation. […] La dimension totale de l’édifice était de deux cent vingt-huit pieds de long sur cent deux pieds de large ; sa hauteur était de soixante-six pieds.

16. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307

Renou Jésus-Christ à l’âge de douze ans conversant avec les docteurs de la loi. tableau de 9 pieds de haut sur 6 pieds 6 pouces de large. […] Il y a au pied de cette colonne deux autres pharisiens à terre, l’un prêtant l’oreille, et l’autre vérifiant dans le livre saint les citations du petit quaker. à gauche, un groupe de prêtres assis, et au-dessus de ceux-ci, sur le fond, une femme, et peut-être Anne, la diseuse de bonne aventure, avec un pharisien debout. […] Les mains et les pieds n’y sont nullement dessinés. […] Elle conçoit moins encore cette énorme Amphitrite que cette Discorde dont les pieds étaient sur la terre et dont la tête allait se cacher dans les cieux. […] Si la grandeur du pied ou la grosseur de la tête m’avait été donnée, aussi-tôt j’aurais achevé la figure d’après les règles de proportion connue ; mais le poëte ne m’indique que les deux bouts de son colosse, et leur distance est la seule chose que mon imagination saisisse.

17. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239

Une semaine ne s’était pas écoulée, qu’eux et moi nous étions sur un pied d’intimité complète. […] Quand le nid est dans une cheminée, sa place est généralement du côté de l’est, et à une distance de cinq à huit pieds de l’entrée. […] Je rentrai chez moi, pour revenir bientôt à pied. […] Je me frayai ou plutôt me perçai tout au travers un passage d’environ six pieds. […] Voyons, faisons en gros le compte des oiseaux qui pouvaient être ainsi logés dans cet arbre : l’espace vide commençant à partir de la pile de plumes et de dépouilles pour finir à l’entrée supérieure de la cavité ne présentait pas moins de 25 pieds en hauteur sur 15 de large, en supposant à l’arbre 5 pieds de diamètre, ce qui donnerait 375 pieds carrés de surface.

18. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384

Et ses pieds ? […] Il se mit à marcher gaiement devant eux en laissant la pauvre Fior d’Aliza, un pied levé, tout étonnée et toute triste de ne plus pouvoir continuer la danse, par un si beau matin d’automne. […] À nous deux, vous le chien quêteur, moi le tireur, ne rapporterons-nous pas au logis cette colombe aux pieds roses ? […] Elle se rassit et se remit à remuer du pied le berceau du petit, toute rêveuse et toute rouge d’avoir laissé échapper ce cri de deux amours dans une seule voix. […] Ils s’étaient embrassés pour la première et la dernière fois en ce monde, et ils étaient allés pieds nus, chacun de son côté, elle à Lorette, lui à San Stefano de Lucques, se présenter à la porte de deux couvents.

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