« Son imagination travaille tellement, disait Horace, qu’il lui vient là des oignons comme on en a aux pieds à force de marcher : le changement de temps lui fait mal. » Nul plus qu’Horace cependant ne jouissait des succès de ce gendre distingué et de l’espèce de triomphe qui couronna sa seconde manière, dans ce bel Hémicycle des Beaux-Arts. […] Il lui explique qu’il voudrait se faire lirer en pied pour s’envoyer au pays ; mais avant tout il désirait savoir combien cela lui coûterait.
Le jour baisse, les petites bougies sont allumées tout contre les Heures où chacun suit l’office ; on chante le Tantum ergo : « Je voyais, dit-il, les cieux ouverts, les anges offrant notre encens et nos vœux à l’Éternel ; je courbais mon front : il n’était point encore chargé de ces ennuis qui pèsent si horriblement qu’on est tenté de ne plus relever la tête, lorsqu’on l’a inclinée au pied des autels. » Nous avons entendu dire quelquefois à certaines gens, de bonne volonté d’ailleurs, à propos de cette tristesse de plusieurs grands poètes, et de M. de Chateaubriand en particulier : « Qu’a-t-il ? […] un fantôme responsable, un nuage officieux, comme il s’en forme, dans les tendres moments, aux pieds des déesses.
» — Dans toute la première moitié du dix-huitième siècle, je ne vois dans le Tiers-état que ce seul foyer d’opposition, le Parlement et, autour de lui, pour attiser le feu, le vieil esprit gallican ou janséniste. « La bonne ville de Paris, écrit Barbier en 1733, est janséniste de la tête aux pieds », non seulement les magistrats, les avocats, les professeurs, toute l’élite de la bourgeoisie, « mais encore tout le gros de Paris, hommes, femmes, petits enfants, qui tiennent pour cette doctrine, sans savoir la matière, sans rien entendre aux distinctions et interprétations, par haine contre Rome et les jésuites. […] En 1789, elle est pleine et va crever. « Le titre le plus respectable de la noblesse française, écrit Chamfort, c’est de descendre immédiatement de quelque trente mille hommes casqués, cuirassés, brassardés, cuissardés, qui, sur de grands chevaux bardés de fer, foulaient aux pieds huit ou dix millions d’hommes nus, ancêtres de la nation actuelle.
Il était de la taille d’un enfant de chœur, petit, maigre, chancelant sur ses pieds, une ébauche d’homme. […] Ces sons de voix, ces mots, ces sourires de femme Où l’âme d’une mère est visible à l’enfant ; Quand vous voudrez rêver du ciel sur cette terre, Que de pleurs sans motif vos yeux déborderont ; Quand vous verrez des fils sur le sein de leur mère, Qu’un père entre ses mains vous cachera le front, Venez sur cette tombe, où l’herbe croît si vite, Vous asseoir à ses pieds pour prier en son nom, Appeler Léontine, et du ciel qu’elle habite Implorer son regard, dont Dieu fasse un rayon !