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860. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Vavasseur, Gustave (1819-1896) »

J’en pourrais citer des pièces achevées.

861. (1763) Salon de 1763 « Peintures — De Machy » pp. 242-243

Il y avait cette année à la foire un marchand de bosses ; tous ses meubles furent consumés, tous ses plâtres mis en pièces ; il n’y eut que le groupe de L’Amour et de l’Amitié qui resta intact au milieu des flammes et de la chute des murs, des poutres, des toits, en un mot de la dévastation générale qui s’étendit de tous côtés, autour de leur piédestal sans en approcher.

862. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « L’abbé de Bernis. » pp. 1-22

En ce qui est de l’harmonie, je ferai remarquer ce que d’autres ont déjà remarqué avant moi : il y a de temps en temps chez Bernis, et par exemple dès la fin de cette première pièce, ou encore dans celle du Soir ou dans celle de La Nuit, quatre ou cinq vers de suite qui, à l’oreille, donnent déjà le sentiment de la stance de Lamartine : L’ombre descend, le jour s’efface ; Le char du soleil qui s’enfuit Se joue en vain sur la surface De l’onde qui le reproduit. […] » Dans sa pièce de début, À mes Pénates, Bernis avait parlé assez sévèrement de Voltaire, et l’avait apostrophé comme si ce brillant esprit avait été dès lors en décadence : il revint très vite sur ce jugement de jeunesse ; ils se lièrent, et Voltaire, tout en l’applaudissant et le caressant beaucoup, lui donna un de ces sobriquets qu’il excellait à trouver, et qui renferment tout un jugement. […] Bernis, en 1763, après son ministère, est dans l’exil et la disgrâce ; quelque ennemi, pour lui faire pièce, ou simplement quelque libraire avide, fait imprimer ses Quatre Saisons, avec ce titre : par M. le C. de B.

863. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — IV » pp. 103-122

On se ruinait en détail ; la frontière s’en allait pièce à pièce ; on périssait également et sans honneur : Puisque la guerre est résolue, disait-il, tâchons de la faire sur de meilleurs principes qu’elle n’a été faite depuis longtemps. […] [NdA] On a publié, depuis, toutes les pièces qui se rapportent à l’affaire de Denain, et d’où l’on peut déterminer, avec certitude, la part de chacun dans le conseil et dans l’entreprise : la première idée, mais vague, en vint du roi ; l’idée militaire, à proprement parler, fut suggérée par Montesquiou, mais Villars y entra vite et présida à tout de concert avec cet autre maréchal.

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