Toutefois, par quelques pièces vraiment belles, on peut présumer qu’il s’affranchira selon son désir… M. […] Le livre contient vraiment des pièces de premier ordre, des sonnets d’une forme impérieuse, impeccable, comme personne maintenant n’est de taille à en faire. […] Mais il faudrait citer aussi les grandes et sombres pièces, telles que l’Eritis sicut Dii, toute l’offrande empoisonnée de ce satanium brûlant.
Ç’a été enfin, pour lui, une manière ingénieuse d’encadrer ce qu’il possédait plus à coup sûr, ses pièces de vers, même les plus étrangères à cette idée de testament. […] Une des pièces qui me le présentent avec le plus de franchise par un de ses aspects tout littéraires, c’est celle qu’il fit contre les amateurs du genre pastoral et champêtre, alors à la mode comme depuis. […] Relisez toute la pièce. […] c’est toute sa réponse. — On a cherché quelle était au juste l’originalité de Villon dans cette charmante pièce qui, seule, suffirait à assurer son renom. […] Il y a dans Villon bien d’autres pièces dignes d’étude et qui demanderaient un peu d’effort pour être goûtées : je renvoie à M.
Dès sa première satire, pièce assez médiocre, il trouve la rime pleine, riche, curieuse même. […] Elles ne gênent que ceux à qui le détail fait prendre la plume, et qui fabriquent leur ouvrage de pièces patiemment rapportées. […] Et nulle part, la pièce ne fait tant d’effet que lorsque l’idée générale se laisse oublier à force d’insignifiance et de banalité. […] Au lieu de faire de courtes pièces sans titre, au lieu de proposer chacun à part comme valant par soi ces petits cuadros (comme disait Chénier), où dans des proportions très réduites étaient ramassés des types et des aspects de la vie commune, il s’ingénie à en faire les pièces d’un tout, les épisodes d’un récit, les scènes d’une comédie, les arguments d’un discours : lui qui n’eut de sa vie ni le sens de l’action, ni le don du dialogue, ni le souffle oratoire. […] Ainsi s’explique encore que souvent, et même dans ses pièces littéraires, Boileau n’aborde pas franchement ses sujets.
Car, pour les pièces consacrées à célébrer des événements publics, il n’en faut point parler. […] Faut-il presser la contexture de la pièce ? […] Je ne sais pourquoi j’appelle cela des scènes risquées ; autrefois elles eussent en effet compromis la pièce ; aujourd’hui elles l’assurent. […] Un homme d’esprit remarquait que, dans cette pièce, « Cléopâtre commence comme Messaline et finit comme Artémise ». Je ne vais pas suivre la pièce dans la composition ni dans les caractères.