Ce poëme suprême et tout philosophique était porté, à son insu, dans le cœur de Bernardin de Saint-Pierre de mer en mer et de climat en climat: le Poëme de la nature.
J’ai plus d’une fois entendu Stéphane Mallarmé parler de ce drame philosophique qu’il avait conçu dans sa jeunesse et dont le héros s’appelait Igitur d’Elbenon. […] Le temps a dispersé ces souvenirs intimes, mais il a laissé, au château, à peu près l’aspect extérieur qu’il avait à l’époque de sa célébrité philosophique.
La scholastique ne leur doit rien, ni au point de vue philosophique, ni au point de vue de l’influence mystique. […] Laissons le temps faire son œuvre, les systèmes philosophiques de notre siècle rentrer dans la poussière, dont ils étaient dignes de ne sortir jamais, et le Naturalisme, formule passagère et transitoire, fera certainement place au système du vrai qui est et ne peut être qu’un composite. […] Beaucoup de poèmes philosophiques s’y trouvent à côté des Grands Semeurs d’idées, sonnet d’une radieuse beauté où un seul mot détonne : l’épithète utopiste sublime appliquée au Maître divin, à Jésus.
Parallèlement à lui, et complétant son même effort, Diderot, d’Alembert, une foule d’autres, résument les connaissances acquises, non pour éviter la difficulté de les rechercher dans l’épars, mais bien à l’effet d’en constituer un système philosophique, aux bases certaines, qu’entreprennent d’Holbach et Helvétius.