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1016. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Droz. » pp. 165-184

Lorsque, dans son jardin d’Auteuil, je l’écoutais avec délices, il rendait vivant pour moi un de ces philosophes de la Grèce qui, sous de verts ombrages, instruisaient des disciples avides de les entendre.  […] Les Pensées sur le christianisme et les Aveux d’un philosophe chrétien, qu’il publia successivement, attestent la hauteur, l’étendue et l’ardeur paisible de sa sérénité suprême, et nous peignent le jour céleste de ses horizons.

1017. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Regnard. » pp. 1-19

Ces philosophes au naturel et de la famille de Gil Blas me plaisent, et font diversion à ces autres philosophes métaphysiques et superfins qui se consument à raisonner sur la cause et la substance, sur le moi et le non-moi.

1018. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre III. Zoïle aussi éternel qu’Homère »

On complète l’appréciation du philosophe, de l’artiste, ou du poëte, par le portrait de l’homme. […] Cela déplairait à la marquise9, si cela ne plaisait au roi. » Desfontaines, cet autre insulteur de Voltaire, lequel l’avait tiré de Bicêtre, disait à l’abbé Prévost qui l’engageait à faire sa paix avec le philosophe : — Si Alger ne faisait pas la guerre, Alger mourrait de faim.

1019. (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre V. Le génie et la folie »

Le marchand pense à ses affaires, le jeune homme à ses amours, le philosophe à ses livres. […] Ajoutez qu’ils sont loin d’être difformes, et que nos dandys pourraient envier à tel poète illustre, à tel historien, à tel savant, et même à toi philosophe, la beauté de la stature et des traits.

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